Sarkozy blague
Les citations suivantes sont dans le domaine public, mais la plupart ont été recopiées à l’identique du site Sarkozy Blog.
TF1 le 8 avril 2004
« Alors je vais prendre au gouvernement, comme l’a fait le Premier ministre, trois engagements très clairs. Il n’y aura pas de privatisation d’EDF ou de Gaz de France. C’est clair, c’est simple et c’est précis. »
à rapprocher de ce Discours au Sénat le 27 mai 2004
« Il n’y aura pas de privatisation d’EDF ni de GDF, et ce pour une raison simple : EDF et GDF ne sont pas des entreprises comme les autres (...) Or, si EDF et GDF perdent leur statut d’établissement public se posera la question de la garantie de leur régime spécial de retraite. Qui pourrait reprocher à ce gouvernement de procéder aux adaptations nécessaires pour garantir scrupuleusement le régime de retraite des gaziers et des électriciens ? Il n’y aura donc pas de privatisation d’EDF ni de GDF, il n’y aura pas de modification du statut des agents ni de leurs régimes de retraite. Voilà la réalité des choses, la réalité incontournable. »
Conférence de presse, ministère des Finances, le 4 mai 2004
« Il n’y a pas de fatalité à la progression de la dette publique. Il n’y a pas de raison de se résigner à une croissance molle. La désindustrialisation, les délocalisations, le chômage, qui frappe 2,4 millions de nos concitoyens, tout ceci n’est pas inéluctable. Il faut agir, et agir vite (...) Face à la désindustrialisation et aux délocalisations, je souhaite enfin mener une politique industrielle volontariste (...) Nous allons enfin engager une stratégie de lutte contre les délocalisations. »
Aubervilliers, le 9 mai 2004
« Nous ne pourrons longtemps accepter des pratiques de dumping fiscal ou social à l’intérieur même de l’Europe (...) Nos salaires sont trop bas et notre chômage est trop haut. »
Le Figaro, 17 mai 2004
« L’économie française ne saurait se résumer aux banques et aux compagnies d’assurances aussi importantes soient-elles ! Les Américains se disent libéraux, mais ils multiplient les mesures protectionnistes pour défendre leur industrie. Et nous, qui craignons tant d’être accusés de libéralisme, nous laisserions notre industrie disparaître ? Ne comptez pas sur moi pour consentir à cet abandon. Il n’y a pas de fatalité aux délocalisations. »
Les Echos, 23 juin 2004
« J’ai vieilli, j’ai mûri, j’ai compris. Pour réformer, il ne faut pas agir à la hache mais être capable de créer un mouvement continu qui soit compris, ambitieux et ininterrompu. Les sociétés archaïques fonctionnaient par ruptures. »
Le Figaro, 30 juillet 2004
« Je crois à la nécessité du relèvement des bas salaires. »
« Nous voulons être offensifs et alléger le fardeau fiscal et social des entreprises pour permettre d’implanter des industries dans des zones où il n’y a plus rien, ou bien où les activités s’effondrent. Les délocalisations sont un sujet d’angoisse pour les salariés. Il faut agir vite et de façon ambitieuse. Je ne laisserai pas détruire les industries françaises et européennes. »
Conférence de presse, ministère des Finances, le 22 septembre 2004
« En France, l’économie s’est redressée. La croissance devrait atteindre 2,6 %, voire 2,7 %. »
« Ces priorités consistent toutes à refuser la fatalité. Il n’y a de fatalité ni aux déficits, ni aux délocalisations, ni à une croissance faible. Il faut trouver le chemin de la prospérité. Poser les conditions d’un véritable pacte pour la prospérité. Première condition : la réduction du déficit. »
« Un effort particulier est consacré au logement social. »
Comité consultatif du secteur financier, le 7 octobre 2004
« J’en viens au principal sujet du jour, la question des relations entre les banques et leurs clients. Il y a, dans ce domaine, un certain nombre d’incompréhensions et de mécontentements qui se sont fait jour, et plus particulièrement sur les pratiques tarifaires. »
Assemblée nationale, le 19 octobre 2004
« Il s’agit de nous réveiller collectivement : le retour d’une croissance soutenue, d’une croissance durable, est absolument nécessaire à notre économie. Un véritable sursaut national est indispensable (....) Car après avoir protesté contre notre volonté d’aller trop vite, les mêmes nous reprocheront d’aller trop lentement. Quant aux Français, ils jugeront aux résultats (...) Ce retour de la croissance en France n’est pas dû au seul contexte international, mais également à la politique économique mise en œuvre par le gouvernement et sa majorité. D’ailleurs si cela n’avait pas marché, on aurait dit que c’était de notre faute. Puisque cela a marché, il n’est pas absurde d’en revendiquer une part de la paternité. »
Comité consultatif du secteur financier, le 9 novembre 2004
« Les banques se font davantage concurrence sur le crédit que sur les services de détail. Mais je souhaite introduire plus de transparence et de fluidité dans le système (...) Non seulement on pourra trouver les tarifs dans son agence ou sur Internet, mais on pourra aussi mieux les repérer sur son relevé et les comparer d’une banque à l’autre. »
Le Figaro, 24 novembre 2004
Le toujours ministre des Finances a présenté une communication relative à l’ouverture du capital d’EDF (...)
« J’avais toujours dit que je ne resterais pas plus de trois ans au gouvernement. »
Ministère des Finances, 30 novembre 2004
« Le nouveau ministre des Finances Hervé Gaymard a salué le volontarisme de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, et assuré que cette qualité serait la marque de l’action de Bercy. Il a également considéré qu’une prévision de croissance de 2,5% en 2004 reste crédible et assuré peu après que l’objectif d’une croissance de 2,5% en 2005 était maintenu (...) M. Sarkozy s’est dit sûr que M. Gaymard serait comme lui heureux et passionné à ce poste. (...) Comme on lui demandait si elle souhaitait habiter désormais au ministère, Mme Gaymard a indiqué : On va venir voir avec les enfants, et c’est eux qui décideront. »
Information Sarkozy Blog de nature privée, le 31 décembre 2004
« Nicolas Sarkozy est de passage au Québec pour y passer le temps des fêtes avec sa famille. Sarkozy est venu à l’invitation du milliardaire Paul Desmarais et séjourne dans son domaine de Charlevoix. »
IDC, le 26 janvier 2005
« José
Maria Aznar a adressé un message d’amitié et de soutien
à Nicolas Sarkozy (...) Nicolas Sarkozy a évoqué
l’avenir des relations transatlantiques : Ce qui est
structurel, c’est l’amitié avec ce grand peuple qui est le
peuple américain.
[NB : M Aznar est maintenant administrateur de NewsCorp, maison-mère de FoxNews, dont la famille royale saoudienne est actionnaire.]
Paris-Match, le 23 mars 2005
« Une entreprise, qui réduit ses effectifs, non pas parce qu’elle est confrontée à des difficultés insurmontables, mais pour optimiser ses profits, doit faire son devoir, c’est-à-dire reclasser son personnel en offrant à chacun la chance d’une formation ou d’un nouvel emploi. Une politique économique efficace se doit d’être juste. C’est un point sur lequel je ne transigerai pas. »
Audencia, le 6 avril 2005
« Nicolas Sarkozy a exhorté mercredi les jeunes à se mobiliser pour la Constitution européenne (...) : Ce qui devrait vous rassurer, c’est que les grandes formations politiques démocratiques parlent d’un seule voix en faveur du oui. »
RTL, le 10 avril 2005
« 2004 c’est un des meilleurs scores en matière de croissance que la France ait connu sur ces dernières années. C’est incontestable et d’ailleurs personne ne le conteste. »
« Si c’est la gauche ça marche, si c’est la droite ça perd, ce petit jeu il a cinquante ans d’âge, il n’amène rien. »
« Vous le savez, je n’ai pas voulu la baisse de l’impôt sur le revenu. »
et juste pour ne pas l’oublier :
Le Monde, 18 septembre 2006
« [Sarkozy
a prononcé un discours] devant la Fondation franco-américaine,
dans lequel il a dénoncé l’arrogance
française.
"Sans prononcer le mot de rupture, pour ne vexer personne, c’est une musique totalement différente que Nicolas Sarkozy a fait entendre aux Américains (...) Si on gagne la présidentielle le 6 mai, il sera temps de changer de politique étrangère le 7", assure le député Pierre Lellouche, spécialiste de relations internationales, qui assistait au rendez-vous entre le ministre de l’Intérieur et George Bush (...) »
Sarko l’Américain, on l’assume... et puis merde !, tranche Pierre Lellouche. »