mercredi 11 juillet 2007 - par Gilbert Spagnolo dit P@py

Dans nos hôpitaux pour lutter contre les infections nosocomiales le cuivre s’invite !

Dans nos hôpitaux pour lutter contre les infections nosocomiales le cuivre s’invite !

En voyant la photo qui présente mon article, vous vous demandez quelle mouche à bien pu piquer P@py... il nous parle d’infections nosocomiales... et il nous montre un grand lit en cuivre !

Si on passe sur le premier aspect qui pour certains peut paraître saugrenu, voire insolite, il n’en demeure pas moins que la propriété spécifique du matériau qui compose ce lit, c’est-à-dire le cuivre est le fil conducteur de ce qui suit ! (fil conducteur pour du cuivre, ben P@py là t’es un champion)

Les infections nosocomiales !

Bon redevenons un instant sérieux, et parlons de ce qui vous intéresse, c’est-à-dire comment et de quelle façon le cuivre agit contre les infections nosocomiales ?

C’est une info qui est passée le mercredi 23 mai 2007 à Télématin sur France 2, perso je n’ai pas vu cette émission, mais un membre de ma famille m’en a parlé, et curieux j’ai effectué des recherches sur Google.

En premier sur les maladies nosocomiales :

Sur Wikipédia, sur le site de la Direction générale de la santé, et sur celui du ministère de la Santé (attendre quelques secondes).

Chaque année en France, ces infections touchent près de 800 000 personnes et elles entraînent le décès de 10 000 personnes, d’autres sources indiquent que les infections nosocomiales touchent chaque année près de 750 000 personnes et 4 000 en meurent.

Dans les infections nosocomiales, les principaux agents responsables d’infection sont les bactéries.

Le rôle de ces dernières dans le processus d’infection est à voir ici dans le chapitre l’agent infectieux.

L’une de ces bactéries le Staphylococcus aureus (couramment appelé « Staphylocoque doré » est l’un des microorganismes pathogènes offrant le plus de résistance, il est également nommé : SARM pour Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (Méticilline).

On notera que le staphylocoque doré fut la première bactérie à présenter une résistance à la pénicilline - dès 1947.

Notre pays est le champion de la consommation d’antibiotiques, ce qui induit hélas aussi celui où il y a le plus grand nombre de victimes de bactéries résistantes.

Dans un site déjà mentionné, un paragraphe évoque la surconsommation d’antibiotiques comme étant une des causes de la résistance de plus en plus forte des germes aux bactéricides contenu dans les différents antibiotiques.

Vous pouvez voir également plus bas celui qui a pour titre : l’exemple donné sur le SARM dans les pays scandinaves.

Le rôle très important du cuivre dans cette lutte !

Ceci étant dit, évoquons maintenant l’emploi du cuivre dans la lutte contre ces bactéries !

Sur le cuivre, dans Google j’ai trouvé pas mal d’infos dont celle-ci :

Les Egyptiens de l’Antiquité utilisaient déjà le cuivre pour « stériliser » l’eau et les plaies. (Vous pouvez trouver bien d’autres infos avec ces mots clés : le cuivre et les infections nosocomiales.)

Du cuivre contre les staphylocoques !

L’info principale est que ces recherches ont permis de découvrir qu’une surface de 1 cm2 du cuivre irradie 10 millions de staphylocoques dorés en 90 minutes.

Les résultats montrent que les staphylocoques (les principaux germes responsables des infections nosocomiales) sont totalement inactivés après seulement 1 h 30 sur le cuivre et 4 h 30 sur le laiton (alliage cuivre et zinc : source).

Une autre étude indique que les bactéries ne sont absolument pas affectées par l’acier inoxydable (pages 15 et 16 ).

Actuellement dans les hôpitaux, on discute sérieusement de l’emploi du cuivre en serrurerie (poignées de portes, rampes) et en robinetterie.

Depuis longtemps des études ont montrées que les contacts des mains sur ces surfaces avaient une part active dans la transmission des bactéries responsables des infections nosocomiales.

L’usage du cuivre "quasi pur" réduirait de façon très importante le risque de contamination grâce à ces propriétés bactéricides, voir ici (page 7) , et comme le suggère cet article les hôpitaux ont tout intérêt tant sur le plan financier (réduction des malades à soigner, donc moins d’argent dépensé CQFD) que sur le plan déontologie (moins de décès ou d’invalidités graves) à utiliser le cuivre.

Du cuivre contre la légionellose !

Depuis une trentaine d’années, la bactérie de la légionellose (Legionella pneumophila) sur le plan sanitaire cause bien du souci.

Des études ont montrées que pour combattre cette bactérie le cuivre pouvait être un allié intéressant.

Sur ce sujet, voir la lettre du cuivre voir n° 53, 59 et 65 et ces quatre sites : 1 - 2 - 3 - 4

Le cuivre en contraception !

Une autre utilisation du cuivre peut surprendre, c’est son emploi en contraception du stérilet ou DIU (Dispositif intra-utérin). Ces stérilets sont en matière plastique (polyéthylène). Ces derniers ont en général la forme d’un T, le cuivre étant apporté par un enroulement de fils de cuivre. Sur certains modèles deux manchons en cuivre sont rajoutés. (Autres modèles de stérilets en cuivre : 1 - 2 - 3).

Le stérilet en cuivre est également efficace comme contraceptif d’urgence ou « contraception du lendemain » en cas de rapport non protégé ou de viol ) - 1 - 2

La propriété contraceptive du cuivre (le cuivre est toxique pour les spermatozoïdes) est signalée ici (voir la rubrique toxicologie) et également sur ces trois sites :1 - 2 - 3

Le cuivre chez nos anciens !

Nous l’avons vu dans l’Antiquité les Egyptiens utilisaient le cuivre, chez nous jusqu’au début du siècle dernier, nos anciens utilisaient beaucoup ce matériau dans leurs accessoires et autres objets de leurs vies courantes : robinets : 1 - 2 , poignets de portes : 1 - 2 - 3 , ustensiles de toilettes : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 , de cuisine :1 - 2 - 3 , et autres casseroles ou poêles en cuivre : 1 - 2 , tous étaient en cuivre ou en laiton. Ainsi, avec tous ces choses nos anciens sans le savoir (pour la plupart d’entre eux) profitaient des vertus du cuivre !

Le paradoxe c’est que maintenant la plupart de ces objets ne sont plus en cuivre mais en inox, et ce métal n’affecte pas la vie des bactéries comme nous l’avons vu plus haut.

Dans quelques temps ne soyez pas étonné de voir dans certains services hospitaliers des infirmières avec un plateau en cuivre à la place de leur classique plateau en inox.

Le retour au source !

Le 16/01/07 Agoravox publiait un de mes articles :

Contre l’épidémie de la gastro et de la grippe, pensez... à vous laver les mains !

Dans une de mes réponses, j’évoquais que le principe actif de l’ail, l’allicine, était maintenant employé comme bactéricide pour le lavage des mains.

Finalement avec de l’ail et du cuivre pour lutter contre ces terribles infections... On peut conclure que parfois en médecine un retour aux sources a du bon !

L’utilisation du cuivre est en constante augmentation, la Chine consomme 22 % de la production mondiale, cette demande constante de cuivre entraîne une inquiétante recrudescence des vols de métaux (même des statues en bronze des monuments aux morts de 14-18 en sont victimes, idem dans les cimetières pour les plaques en cuivre qui ornent certaines tombes, ou bien plus grave comme à l’intérieur de l’hôpital de la Timone à Marseille, ou sur les lignes TGV.

Annexes :

Dans Doctissimo plus d’infos sur les infections nosocomiales, voir ces dossiers : 1 - 2 - 3 - 4

Les maladies nosocomiales

Gilbert Spagnolo dit P@py

P.S.

L’an passé (30/08/06) Agoravox publiait un de mes articles L’Année des méduses depuis cette date j’ai apporté à mon article pas mal d’infos en complément, notamment le : 16/06/07, je montre avec plusieurs petites vidéos une de mes petites expérience perso sur les méduses !



33 réactions


  • L'enfoiré L’enfoiré 11 juillet 2007 14:33

    @L’auteur,

    Tout d’abord le côté technique de ton article : on peut dire qu’il est ... aéré. Il faut roulé la roulette de sa souris pour arrivé à lire. smiley

    Le côté fonctionnel : pour être cuivré, tu es cuivré. smiley J’aurais préféré que tu fasses une synthèse de tous les articles plutôt que tu n’obliges à y aller. Le cuivre est doré sur tranche. Peut-être pour certaines choses et toxique pour d’autres. Donc tout n’est pas à prendre tel quel.

    Je veux du « à l’ail » comme dirait Jean Lefebvre dans la « septième Compagnie » smiley


  • Darkfox 11 juillet 2007 15:22

    en tout cas tres bon article ! Car il permet aux néophytes de s’y retrouver et de voir les bon points du cuivre ! nos anciens avaient de l avance sur nous.

    L’un des problèmes du cuivre serait peut etre une oxydation importante avec certaines produits tel que la javel et d autres produits désinfectant.

    Mais l’idée reste interessante. smiley


  • Bulgroz 11 juillet 2007 17:34

    L’article de P@PY va encore faire augmenter le prix du cuivre qui n’en avait pas besoin.

    http://www.industrie.gouv.fr/energie/matieres/rap05-hausse-prix-mpm.htm


  • tchoo 11 juillet 2007 17:56

    et si pour lutter contre ces infections on appliquait STRICTEMENT les mesures élémentaires d’hygiène. Et venez pas me dire que c’est déjà le cas.

    J’ai quelques exemples en stocks assez édifiant


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 11 juillet 2007 19:00

      Salut Tchoo,

      Ben oui France et français cracras, donc... hôpitaux cracras !

      Au fait, as-tu lu mon article sur l’hygiène !

      http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17744

      @+ P@py


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 12 juillet 2007 11:31

      La France crac cra, la preuve de ce que j’avance !

      Je rentre à l’instant de faire mes courses au Carrefour de Fréjus, (qui est en fait à Puget sur Argens Var )

      Juste quelques photos qui montrent dans quel état peuvent être en France les cabines de france-télécom !

      Ces photos se pasent de commentaires !

      http://apu.mabul.org/apu-1-klzj3ado26climk1degy3znj.jpg.html

      http://apu.mabul.org/apu-1-i0v23cgzhugilkbw53lxq4r1.jpg.html

      http://apu.mabul.org/apu-1-8650wypa4xpa4pfprpd3ns5a.jpg.html

      http://apu.mabul.org/apu-1-4ewuyjwmu2hjy3prmy0uifxe.jpg.html

      @+ P@py


    • Aziraphale Aziraphale 15 juillet 2007 22:07

      Oui, c’est sur qu’il y a des dérives en ce domaine(d’ailleurs j’aimerais assez avoir les exemples que vous avez en stock...) seulement il n’y a pas que les mesures d’hygiène qui influent sur les infections nosocomiales.

      Il ne faut pas oublier que les personnes hospitalisées sont plus fragiles qu’un individu sain et donc plus à même de développer une infection. Elles peuvent s’infecter avec leur propre germes. Les germes vivant habituellement sur notre peau, dans notre bouche, nos intestins etc... qui sont innofensifs lorsque l’intégrité de notre corps et notre système immunitaire sont intactes, deviennent alors pathogènes.

      Appliquer « STRICTEMENT » les règles d’hygiène est un idéal vers lequel il est absolument nécéssaire de tendre mais hélas pas suffisant.


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 16 juillet 2007 08:35

      Salut Aziraphale,

      Il ne faut pas négliger les individus sains qui sont victimes des affections nosocomiales.

      Dans Google voir :

      Infections nosocomiales staphylocoque doré individus sains

      @+ P@py


    • Aziraphale Aziraphale 17 juillet 2007 14:51

      Bonjour p@py,

      Oui, c’est vrai que cela peut arriver.

      Cependant, le staphylocoque doré est une bactérie présente naturellement au niveau des fosses nasales, de la peau et du pubis donc la piste d’une auto-infection par opportunisme est plus courante qu’une hétéro infection.

      D’autre part, si c’est une infection nosocomiale c’est qu’elle s’est déclarée au court d’une hospitalisation donc la personne avait besoin de soins...Même si, pour exemple, une femme enceinte est un individu sain a priori, il y a quand même une atteinte de l’intégrité du corps à l’accouchement, une fragilité et une possibilité pour les bactéries de devenir pathogènes.

      J’insiste sur le fait que je parle du staphylocoque doré et non de celui qui est résistant.

      Le SARM lui est essentiellement acquis à l’hôpital vu que sa résistance est en lien d’une part avec la lutte des personnels de l’hôpital pour maintenir le lieu exempts de germes. L’utilisation de produits bactéricides, virucides etc...qui entraine à terme une adaptation des bactéries. D’autre part, l’utilisation nécéssaire d’antibiotiques (vu les pathologies traitées) qui induisent le même phénomène de résistance.

      Donc, sur un individu « sain » (ou pas d’ailleurs),l’infection nosocomiale au staphylocoque doré me semble moins le fait d’une hétéro-contamination que celle au SARM. Ceci en lien avec votre commentaire et ma réaction au commentaire de Tchoo sur les mesures d’hygiènes qui sont nécessaires mais n’éradiqueront pas les infections noso.

      Au final, je n’oublie pas le vécu d’une infection noso par le patient quelque soit le mode de transmission et quelque soit le germe car elle reste profondément injuste et peut amener à des complications parfois dramatiques.

      Je voulais juste faire la part des choses car une infection noso n’est pas forcément le fait des soignants même si la piste est systématiquement explorée par le CLIN (Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales) et ce afin de contrôler les bonnes pratiques d’hygiène hospitalière et d’adapter ces pratiques pour diminuer les infections noso.

      En dernier lieu et pour en revenir à votre article qui m’a fortement intéressé, la piste du cuivre est à suivre car effectivement pour des nids à germe comme les poignées de portes, cela diminuerait fortement les risques de transmission manuportée ! L’étude est en cours en Grande Bretagne, espéront que cela porte ses fruits.

      A bientôt


  • patroc 11 juillet 2007 18:40

    Merci pour cet article sur le cuivre. Quant au staphylocoque doré résistant aux antibiotiques, les huiles essentielles d’origan et de melaleuca (tea tree) sont redoutables contre cette bactérie : Expérience personnelle de cette saloperie éradiquée en quelques jours grâce à elles (avec les antibiotiques, çà revenait)...


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 11 juillet 2007 19:49

      Salut Patroc,

      Merci pour ta réponse, et comme elle m’a très intéressée,je viens de faire des recherches sur Google avec ses mots clefs :.

      les huiles essentielles contre le staphylocoque doré

      Il y a pas mal de réponses, je regarde cela de plus près.

      @+ P@py


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 11 juillet 2007 20:28

      Salut Patroc,

      Merci pour ta réponse, et comme elle m’a très intéressée,je viens de faire des recherches sur Google avec ses mots clefs :.

      les huiles essentielles contre le staphylocoque doré

      Il y a pas mal de réponses, je regarde cela de plus près.

      @+ P@py


  • jef88 jef88 11 juillet 2007 22:13

    J’héberge gracieusement une tribu de staphylocoques dorés dans une prothèse de hanche depuis maintenant 5 ans....

    Les antibiotiques ne sont pas efficaces : la prothèse n’est pas irriguée. Il faudra changer la mienne, pour la cinquième fois, en automne, pour nettoyer le secteur.

    Y a t’il des prothèses en cuivre ?


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 11 juillet 2007 22:51

      Salut Jet88,

      Ma mère qui a été également opérée (il y a 12 ans environ elle avait 82 ans ) de la hanche et elle à eu ce problème. Falait voir le nombre de cachets qu’elle prenait tous les jours pour ce débarrasser de cette merde .

      Elle a surmontée le choc et à 94 ans maintenant.

      Pour ce qui est d’une prothèse en cuivre bonne idée, mais je pense que le matériaux n’est pas adapté par rapport aux alliages modernes qui sont dans les prothèses actuelles.

      Alors ....je pense au système qui est utilisé pour les stérilets, une idée à creuser !

      Dans ma ville natale ( Roanne 42 ), je connais une petite PME qui fabrique des prothèses, je vais entrer en contact avec eux !

      @+ P@py


    • jef88 jef88 12 juillet 2007 20:48

      MERCI !!!!!!!!!!!!


    • jef88 jef88 12 juillet 2007 20:52

      Ma première prothèse date de 86, j’avais 41 ans... Pourquoi pas une bague en cuivre sur une prothèse en alliage moderne ?


  • Thomas Thomas 12 juillet 2007 11:56

    Si on commence à rentrer des articles en cuivre à l’hôpital, ça va vite être le tonneau des Danaïdes. Ils vont ressortir au fur et à mesure, un peu comme les écrans plats, sauf que là, pas question de leur mettre un fil à la patte.

    C’est triste à dire, mais c’est plus réalisable en pratique de maintenir les traitements antibiotiques que de mettre du cuivre partout.

    Il faut aussi être pragmatique sur les infections nosocomiales : s’il y en avait moins avant, c’est d’une part parce qu’elles n’avaient pas été encore reconnues comme telles, d’autre part parce que les gens mourraient de leur maladie.


    • Gasty Gasty 12 juillet 2007 15:37

      A condition de ne pas astiquer les cuivres avec des produits nocifs qui donne le cancer des ongles.

      Info intéressante en tout cas.

      Ravi de te revoir P@py


    • L'enfoiré L’enfoiré 14 juillet 2007 14:29

      @thomas,

      « les gens mourraient de leur maladie »

      >>> Oui, c’est vrai. Mais encore fallait-il savoir de quoi était fait cette maladie. smiley

      La médecine c’est vrai n’est pas une science exacte, amis elle se soigne, progressivement, à son rythme, avec des erreurs de parcours.

      Le 27, j’aurai un article qui va sortir une vieille « histoire ». Je n’en dit pas plus. Mais on va en reparlé de cette médecine et pas sous l’angle dont je viens de parler.

      Merci, de toute manière pour l’article (et cela même si j’étais assez « caractériel » au départ des commentaires), j’ignorais pour le cuivre.

      De toute manière, la morale ne serait-elle de ne pas trop fréquenter les hopitaux. La promiscuité, je l’aime un peu, mais pas à la folie. Il faut avoir un devoir de réserve, non. smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 14 juillet 2007 14:31

      @papy, Une partie de mon commentaire t’était destiné. Bien sûr.


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 14 juillet 2007 20:36

      Salut l’Minou,

      Moi itou, @ + vieille branche !

      @+ P@y


    • Emmanuel 16 juillet 2007 11:13

      @Thomas

      « Si on commence à rentrer des articles en cuivre à l’hôpital, ça va vite être le tonneau des Danaïdes »

      Faut quand même pas déconner, il n’y a rien à voler dans un hopital qui vaille plus de 4500$ la tonne, soit 3,4 euros le kg ? Ca vaut combien déjà une chimio ?


    • Thomas Thomas 16 juillet 2007 11:25

      @ l’enfoiré [Avoir à] fréquenter les hôpitaux n’est jamais très bon pour la santé. A moins de n’utiliser que l’entrée des artistes.

      Ma réaction un brin agacée quand on évoque les effets secondaires des traitements en général, et de l’hôpital en particulier, est de dire que les soins sont facultatifs et que se soigner n’est pas une obligation légale (hors de rares cas).

      C’est la même chose quand on monte dans un avion. La majeure partie du temps, tout se passe bien mais parfois l’avion a un retour au sol un peu violent. Cessons-nous de prendre l’avion pour autant ? Non, nous comptons juste sur les compagnies aériennes pour limiter le risque au maximum, et pour le reste, on croise les doigts.

      L’hôpital fait le maximum pour éviter les maladies nosocomiales (il a des incitations multiples, notamment financières) mais il faut les accepter comme un risque inhérent aux soins. Il demeure meilleur pour la santé de se faire soigner, même avec ce risque.


    • Thomas Thomas 16 juillet 2007 17:59

      @Emmanuel

      « Faut quand même pas déconner, il n’y a rien à voler dans un hopital qui vaille plus de 4500$ la tonne, soit 3,4 euros le kg ? Ca vaut combien déjà une chimio ? »

      Une pince en acier chirurgical et stérilisable, 0,300kg, 50€. Un jeu d’instruments chirurgicaux de base, disons 3kg et 500€. Certains instruments valent plus cher que leur poids en or à cause de l’usinage et des normes de fabrication. Les exemples abondent.

      Quant à une chimio, entre 200 et 20000€ par cure, selon les drogues nécessaires.


    • L'enfoiré L’enfoiré 16 juillet 2007 22:39

      Cher Thomas,

      Je crois qu’on s’est mal compris.

      « fréquenter les hôpitaux par l’entrée des artistes. »

      >>> Et quel artiste. De très bon, j’en suis certains.

      « les effets secondaires ... les soins sont facultatifs et que se soigner n’est pas une obligation légale (hors de rares cas). »

      >>> Tout à fait. Il faudrait comme sur tout médicament avoir une posologie avec les effets secondaires et les risques en cas de prolongation du traitement. Tout le monde ne nait pas sur un même pied d’égalité et donc, a droit à un « traitement » approprié.

      Mais si tu le permets, j’ajouterai un petit hic, tout de même. Parfois, les hopitaux prolongent le traitement parce qu’il y a encore beaucoup d’analyses à faire. Car il y a des poules aux oeufs d’or, aussi. (je fermerai ici la parenthèse car je déconne certainement).

      « un avion. La majeure partie du temps, tout se passe bien mais parfois l’avion a un retour au sol un peu violent. Cessons-nous de prendre l’avion pour autant ? Non, nous comptons juste sur les compagnies aériennes pour limiter le risque au maximum, et pour le reste, on croise les doigts. »

      >>> Parfaitement. Bon parallèle.

      « L’hôpital fait le maximum pour éviter les maladies nosocomiales »

      >>> J’en suis certain. Nous avons heureusement la chance de vivre dans des pays qui s’offrent une bonne médecine. Je me demande vraiment ce qui se passe en Irak, par exemple.

      « Il demeure meilleur pour la santé de se faire soigner, même avec ce risque. »

      >>> J’applaudis.

      Tu vois nous sommes d’accord à du 99,99%. C’est pas si mal.  smiley


    • Thomas Thomas 17 juillet 2007 08:49

      @l’enfoiré

      « Mais si tu le permets, j’ajouterai un petit hic, tout de même. Parfois, les hopitaux prolongent le traitement parce qu’il y a encore beaucoup d’analyses à faire. Car il y a des poules aux oeufs d’or, aussi. (je fermerai ici la parenthèse car je déconne certainement). »

      J’en profite pour corriger une idée reçue : en France, les hôpitaux et les cliniques sont payés sous forme de forfaits par pathologie pour les patients hospitalisés. Ainsi, pour une pathologie donnée, qu’on garde le patient 2 jours ou 10 jours, pour lui faire 10 examens ou aucun, la somme versée est la même. L’incitation serait donc plutôt à... ne rien faire. Ou plus exactement à faire le maximum en dehors d’une hospitalisation.


    • L'enfoiré L’enfoiré 17 juillet 2007 12:31

      Merci, Thomas. Cette info j’ignorais, pour la France.


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 14 juillet 2007 20:34

    Salut l’,Belge,

    T’est vraiment un enfoiré !!!!!!!!!! même que je me demande si être Belge est une circonstance aggravante ou .... une excuse !

    A plus vieille branche .

    @+ P@y


  • moebius 14 juillet 2007 23:59

    Mais ce lit est vraiment horrible...


  • moebius 15 juillet 2007 00:00

    Mais ce lit est vraiment horrible...


  • NastyCruncher 16 juillet 2007 09:16

    Il faudrait déjà ne pas entasser tous les malades dans un hôpital sous prétexte d’économie pour le moins discutable.

    Le cuivre semble bon pour tout on dirait http://hortiauray.com/cuivre.htm


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