Commentaire de Adolphos
sur Nicolas Sarkozy : une certaine illusion républicaine
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« Un jeune immigré devra-t-il donc abandonner l’idée de parler un jour sa langue maternelle ? »
Evidement.
« La langue maternelle est un pilier inaliénable de l’identité, de la culture et des racines d’une personne, quelle que soit son origine. »
C’est bien pour cela que, si l’immigrés veut devenir français, il doit abandonner sa langue, pour adopter une nouvelle identité, une identité de français, justement.
« La condition posée par le ministre de la République revient à exiger que les parents immigrés élèvent leur enfant dans une autre langue que la leur, ce qui tend à affirmer en quelque sorte le principe d’une négation de la personne. C’est un danger pour l’intégration. »
Effectivement, c’est la négation de l’immigrés qui est en lui pour construire un français. C’est donc trés bon pour son intégration.
« Car la réalité, du point de vue de l’éducation, c’est qu’un enfant qui parle la langue de ses parents et à qui l’on enseigne dans le même temps une autre culture a plus de chances de devenir un citoyen éclairé et une personne équilibrée, apte à trouver sa place dans notre société mondialisée. »
Notre société n’est pas plus mondialisée qu’il y a 100 ans. Par ailleur les français veulent vivre avec des français. Si ca ne plait pas, la porte est grande ouverte.
« C’est d’ailleurs le cas de dizaines de milliers de jeunes Français d’aujourd’hui, qui vivent une double culture. »
On ne peut pas servir deux maitre, la France et je ne sais quel autre pays. Cette situation anormale n’est que le symptome d’une assimilation encore imparfaite.
« le nationalisme de M. Sarkozy atteint ici des sommets qui écartent des réalités ce fils... d’immigrés hongrois. »
Un immigrés assimilé est toujours nationaliste, c’est une constante.
« cette vieille illusion française de l’unité culturelle de la République, qui est largement partagée à gauche comme à droite. »
La République, je n’en sais rien, et on s’en fou, mais la France elle n’a bien entendu qu’une seule culture.
« Ce n’est jamais facile de s’intégrer dans un pays qui refuse d’accepter les cultures croisées, personnelles et collectives, qui se trouvent sur son sol, quelle que soit leur longévité historique. »
C’est même impossible, d’ou l’exigeance d’assimilation, d’abandon de sa langue, culture d’origine, et aussi de la double nationalité.
« Certains Bretons, Basques et Alsaciens n’oublient pas que la France ne reconnaît toujours pas la Charte européenne sur les langues minoritaires, au nom de cette illusion républicaine. »
Cette charte concerne l’ex-yougoslavie, pas nous.
« Pour sortir de cette ornière, il y a urgence à parler de République européenne. »
Je ne vois aucune orniére, donc pas d’urgence.