Commentaire de Daniel Bainville-Latour
sur Fonction publique : ne pas céder !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Daniel Bainville-Latour (---.---.217.134) 16 janvier 2006 16:15

Il est évident que la situation de la fonction publique et l’orientation à lui donner ne sont pas une question simple.

Toutefois, à propos du volet particulier constitué par ce point d’indice, la première observation, évidente, est que faire rejoindre l’inflation par le point d’indice n’est pas la meilleure manière de lutter contre celle-ci.

Secondement, le « point d’indice » c’est l’arbre qui cache la forêt : 0,5% x masse salariale de la fonction publique : combien de milliards à l’arrivée ? C’est cela l’important.

Troisième observation : il faut cesser d’accepter des restrictions ..si ce sont les autres qui les subissent. Certes, il peut sans doute y avoir des cas choquants au niveau de la haute fonction publique et des économies à y faire.

Mais l’Administration n’étant pas une armée mexicaine, sont-ce quelques billets de première classe, quelques frais de représentation, quelques grasses indemnités en moins qui auront un impact significatif au plan financier ?

Quant au traitement des ambassadeurs, il ne faut pas oublier que ces diplomates représentent la France et ses intérêts dans leur pays d’affectation, d’une part et, par ailleurs, qui acceptera des postes comme ceux évoqués s’il n’y a pas un salaire motivant. Dejà à ce montant, est-il sûr que les candidats soient légion ?

Il est normal que l’Etat ne soit pas pingre dans ses fonctions régaliennes.Pensons à ces républiques bananières où l’on est colonel le jour et chauffeur de taxi la nuit...

Oser enfin découpler les questions salariales de données macro-économqiues et aller , en outre , vers une plus grande individualisation des rémunérations constitue une avancée quasi révolutionnaire, eu égard aux pratiques conquantenaires et totalement contraire à la doxa syndicale. Une grève de plus ?


Voir ce commentaire dans son contexte