Commentaire de Fen
sur Sarko facho ou escroc ?


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Fen 26 avril 2007 05:07

Sarko fasciste oui, mais à condition de préciser quel fascisme (au sens premier du terme, pas d’amalgame avec le nazisme allemand, et pas dans tous les domaines). La politique intérieure (sécuritaire, imigration choisie, élitisme, répression des mouvements sociaux et libéralisme) ressemble fort à celle de Mussolini entre 1920 et 1925, après celà le fascisme italien s’est plus rapproché du nazisme sur le plan économique où ils divergeaient jusque là. Sarko reste, et restera sans doute, ultra libéral, ce qui en politique exterieure est assez éloigné du fascisme de l’époque (bien sur à l’époque on pouvait ou croyait pouvoir se passer de la mondialisation). La question est surtout de savoir si sa politique et sa situation peuvent le mener aux mêmes consequences, et objectivement le risque est élevé. Sa connivence avec les medias et le patronnat (faut-il rappeler la position de son frère au MEDEF ou ses liens avec Bouygues et Lagardère ?) lui donnent les outils de propagande et les soutiens financiers, sa politique économique est calquée sur le modèle américain qui est une économie de guerre (depuis 39-45 les USA ont presque continuellement été engagés dans des guerres : WW2, Corée, Viet-nam, Guerre froide, Golfe, Afghanistan, Irak, aucune sur leur territoire, l’industrie de l’armement est leur pilier économique et politique, ils ont besoin de la guerre alors ils s’arrangent pour la faire ailleurs plutôt que sur leur sol). Ajoutez à ça ses propos sur les génes du suicide et de la pédophilie (il nous garde sans doute le géne du meurtre et le géne du chomage pour plus tard), qui font craindre eugénisme et « solution finale ».
Autre point qui me préoccupe : le fanatisme irréfléchi des partisants Sarkozystes que j’ai retrouvé chez tous ceux avec qui j’ai essayé de débattre ou dont j’ai lu les commentaires. Sarko est démagogue et charismatique, beaucoup de ses partisants s’arrettent à ça sans chercher à remettre en question le bien fondé de leur allégeance, presque aucun n’arrive à justifier son vote autrement que « parce que c’est lui qu’il nous faut ». Ils en parlent comme le peuple cubain parle de Castro, avec une ferveur quasi religieuse qui ne tolère pas le doute et qui, quand elle ne dégoute pas, ne peut que convaincre.
Hitler aussi était charismatique et a assis son pouvoir sur le culte de la personnalité, il ne faut pas toujours se fier aux apparences.


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