Commentaire de Philippe Boisnard
sur Le « fear marketing »
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Pour voir des fondements à cette analyse, il faudrait se reporter vers la société du spectale de Debord, aussi bien le film (qui montre à quel point la guerre et sa monstration travaille la représentation et la possibilité de la spectacularisation) que le livre (lu pendant le film) qui, au-delà de la critique du capitalisme et de son auto-reproductibilité par le spectacle, met en évidence les conditions techniques (analyse dans l’IS dès les débuts des années 60 de l’aliénation par la télévision et la bande enregistrée) et affectives (la peur la crainte).
Mais nous pourrions déjà aller voir chez Machiavel, dans Le Prince, chap.XVII, quand avant de parler des principes du politique ne reposant pas sur la morale (chap.XVIII), mettait en évidence que Le Prince pragmatiquement devait mieux utiliser l’affect de la crainte que celui qui le conduit à être trop clément.