Commentaire de
sur Globish ? Le choix de l'infériorité totale


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(---.---.215.252) 25 janvier 2006 12:48

Voilà bien n’importe quoi !

Autrement dit "Je ne vois pas de quoi il s’agit, je ne sais rien de ce que c’est — à part le nom — mais j’en cause !... smiley)

C’est curieux que, dès qu’il s’agit de l’espéranto, n’importe qui est prêt à dire n’importe quoi alors que s’il s’agissait de physique nucléaire, de biologie ou de toute autre science ce même n’importe qui avouerait son ignorance. Là, c’est pire : il ignore même son ignorance !

Fantasme ?

L’espéranto est pris en considération dans le rapport Grin (extraits sur /cisad.adc.education.fr/hcee/documents/rapport_Grin.pdf>) et aussi dans le dernier livre de Claude Hagège, et aussi dans « Langues sans frontières » de Georges Kersaudy, qui, durant sa carrière de fonctionnaire international, a été amené à parler, traduire et écrire pas moins de cinquante langues dont l’espéranto, l’un des premières langues apprises durant sa jeunesse.

éculé ?

S’il en était ainsi, il y a lieu de se demander comment il pourrait se faire que Google donne plus de 80 millions d’occurences avec le mot-clé « esperanto », et comment diable l’espéranto pourrait être en seizième position par le nombre d’articles dans « Wikipedia » avec 31 703, et aussi pourquoi des radios d’audience intercontinentale, telles que Radio Pologne Internationale et Radio Chine Internationale, émettraient dans une langue « que personne ne parle »... Les exemples sont innombrables (voir : « L’espéranto au présent » /satamikarohm.free.fr/article.php3?id_article=13> ou taper « espéranto présent » sur Google)

Par ailleurs, je connais-moi-même des persones pour qui l’espéranto a été la langue maternelle à côté de celle d’un de ses parents (voir le document mentionné ci-dessus).

Ensuite, l’espéranto n’a jamais eu pour vocation de remplacer les langues vivantes. Son seul but est de permettre l’équité entre locuteurs de langues diverses, ce qui n’est pas le cas avec une langue dominante derrière laquelle se trouve une puissance qui abuse de sa puissance pour imposer ses volontés et ses caprices au monde.

Les langues maternelles sont menacées de disparition précisément à cause de cette langue tueuse de langues du fait qu’elle accapare un temps et un budget considérables dans tous les pays non-anglophones au détriment des autres langues et matières dans l’enseignement.

Bien parler sa propre langue est effectivement déjà difficile, et apprendre une langue nettement plus facile que celle qui est imposée dans les relations internationales serait une bonne chose pour sa propre langue et aussi pour la communication entre ceux qui ont une langue maternelle différente.


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