Commentaire de Jean-Philippe Immarigeon
sur Troisième Tour... dans les urnes ou dans la rue ?
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Nicolas Sarkozy a ceci d’étonnant, qu’il n’est pas un homme de paradoxes. Elu par les possédants sur un programme rétrograde, il assume immédiatement son ascension berlusconienne en préférant bronzer sur le yacht d’un pote plutôt que de commémorer la victoire sur le nazisme. Elu par la quasi-totalité des électeurs du Front National sur un programme de repli et de renfermement, il introduira en France les concepts autoritaires et sécuritaires sur lesquels l’Amérique s’est fondée.
Mais il n’y a là aucune contradiction... sauf pour ceux de ses électeurs qui ne l’ont pas bien écouté.