Si seulement les députés ne touchaient que de maigres allocations pour leurs services désintéressés à la Patrie, je serais plus que d’accord d’élire une Vénus de barrière à l’Assemblée.

Après tout, l’institution du fou du roi, mise au rebut avec l’arrivée de l’esprit cartésien, avait quelque chose de profondément sain. Dégonfler les enflures égotiques et rappeler les limites de la raison, toujours tentée de seulement résonner, ne peut qu’être salutaire au pouvoir.

Mais sachant ce que les représentants du peuple touchent (et continuent de toucher même après avoir reçu leur congé des électeurs), j’ai des doutes sur les véritables motivations de l’intéressée et hésite à ajouter une nouvelle profiteuse engraissée à mes frais à cette ensemblée de poules de luxe pas même capable de jouer le rôle des oies du Capitole.