Commentaire de Boileau419
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Boileau419 Boileau419 24 mai 2007 09:56

Communiqué de presse de Jean-Marie LE PEN

Pour la première fois, la photographie officielle du président de la République comporte le drapeau de l’Union européenne.

Les symboles comptent plus que les discours, et celui-ci est particulièrement fort, et sinistre : Nicolas Sarkozy est le premier Président à admettre qu’il n’est pas le chef d’un Etat souverain, mais le gouverneur d’une province.

Cela va de pair avec la nomination comme ministre des Affaires étrangères, et comme secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, de deux européistes de gauche. Après une première visite de Sarkozy à Berlin, les trois hommes sont aujourd’hui à Bruxelles pour relancer, avec le président de la Commission européenne, le processus de destruction des souverainetés nationales.

Communiqué de Bruno Gollnisch

En pleine session du Parlement européen à Strasbourg, et alors qu’une nouvelle fois la position de Strasbourg a été contestée, notamment hier par Daniel Cohn-Bendit, Nicolas Sarkozy a décidé de rencontrer le président de la Commission européenne, à Bruxelles, obligeant M. Barroso à quitter en hâte Strasbourg où il répondait aux questions des présidents de groupes politiques du Parlement.

Ce faux pas caractérisé a été relevé avec ironie par tous les adversaires de Strasbourg, notamment par le président du groupe libéral, M. Watson, qui a déclaré à M. Barroso : « puisque M. Sarkozy trouve plus pratique d’aller à Bruxelles qu’à Strasbourg, dites-lui que c’est exactement la même chose pour nous ».

Il y a une chose qui ne change pas dans la politique française : la totale incapacité des autorités gouvernementales à défendre la position de Strasbourg comme siège du Parlement européen.

Extrait d’un discours sur l’avenir de l’Europe de JMLP :

« Sarkozy comme Royal feignent de croire que les Français n’ont rejeté que les politiques de Bruxelles, alors qu’ils ont également rejeté cette partie institutionnelle que l’on veut aujourd’hui nous refiler en douce : le Ministre unique des Affaires étrangères, qui, s’il avait existé, nous aurait tous impliqués dans la guerre d’Irak, le pseudo-Président élu, la Commission réduite à des fonctionnaires issus de quelques Etats, la communautarisation de toutes les politiques, qui prive les Etats de tout droit de veto... Bref, le Super-Etat européen, bureaucratique et omnipotent. »

http://www.frontnational.com/doc_interventions_detail.php?id_inter=81


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