Commentaire de klaod
sur L'exception culturelle bretonne


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

klaod 28 juillet 2007 11:44

Réponse à Marie Pierre. 1. Diwan est une école en langue bretonne qui accueille les enfants de tous les parents qui le souhaitent. 2. « Il y a maintenant des écoles bilingues, accessibles à tous, dans lesquelles un enfant d’une autre région ne se sent pas étranger. » Précision utile : leur développement est soigneusement sabotée par l’administration dans bien des cas. 3. « Il faut aussi revenir sur l’interdiction de parler breton, ou plutôt sur la position des écoles privées catholiques sur cette interdiction. (...) Seules les écoles catholiques n’appliquaient pas cette règle : il y avait une logique, celle de continuer à fournir des curés à la Bretagne afin de pouvoir comprendre les gens à confesse, de faire des sermons en breton. » Marie-Pierre semble assez mal informée. 4. « des langues bretonnes » : pourquoi ce pluriel ??? 5. Coyote Coz est-il bien placé pour donner des leçons (voir un certain coup de fil au printemps 2000). 6. Les leçons d’antinazisme du trotskiste lambertiste notoire (candidat lors d’une cantonale partielle à Lanester sous l’étiquette du Parti des Travailleurs) Pierrick Le Guennec http://membres.lycos.fr/leguenne/etudes/bzh/bzh.htm me laissent sceptique : "Le 15 février 1940, Pierre Boussel est arrêté avec seize militants se réclamant de la quatrième internationale. L’inculpation mentionne le chef d’accusation suivant : « infraction au décret du 1er septembre 1939 sur la publication de textes de nature à nuire au moral de l’armée et de la population ». Le rapport de police se termine ainsi « (...) se réclame ouvertement du marxisme-léninisme intégral, du défaitisme révolutionnaire et de l’antimilitarisme ». En 1940-1941, il est dans le même mouvement qu’Henri Molinier. Celui ci prône et pratique l’entrisme au Rassemblement national populaire de Marcel Déat (prenant même la parole lors d’un congrés du RNP) jusqu’en 1941, année durant laquelle il renonce à son orientation et rejoint la résistance au sein de laquelle il meurt en aout 1944, tué dans les combats pour la libération. Pierre Boussel-Lambert dénonce à plusieurs reprises l’orientation « testu » (pseudonyme de Molinier) dans les bulletins intérieurs CCI, organisation à laquelle appartiennent les deux hommes, et ne pratique à aucun moment l’entrisme dans des organisations fascistes comme le RNP. Sous l’Occupation, Pierre Lambert est exclu avec sa compagne. Il rejoint alors en décembre 1943, un autre groupe trotskiste : le Parti ouvrier internationaliste (POI) qui développe l’idée du défaitisme révolutionnaire. Ils s’opposent notamment aux mots d’ordre du Parti Communiste lors des combats de la libération, « À chacun son boche », et y oppose l’orientation de la fraternisation des travailleurs français avec les soldats allemands et alliés : « Derrière chaque soldat nazi se cache un travailleur allemand ! ». Du fait de son comportement durant la guerre, Lambert est exclu de la CGT comme « hitléro-trotskyste » et rejoint alors Force ouvrière où il occupera des responsabilités à la Sécurité Sociale." .


Voir ce commentaire dans son contexte