Commentaire de superaleur
sur L'homme qui valait 47 milliards


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superaleur (---.---.127.18) 2 février 2006 21:18

Bénissons notre époque si riche en confusion entretenue et où le discours libéral sombre dans le néant de sa propre dialectique... Battons nous pied à pied contre ce lavage de cerveau de la pensée unique : Les riches ont toujours eu leurs œuvres de bienfaisance : En cela, rien de neuf sous le soleil... Il ne s’agit pas de redistribution mais plutôt de s’acheter à bon compte une conscience...on ne sait jamais...et voilà où nous mène cette bonne vieille culpabilité judéo-chrétienne. Où dans une étude sociologique des oeuvres de bienfaisance du début de la révolution industrielle à nos jours, on apprend que ce cher Bill a un cœur comme vous et moi. Qui pourrait en douter maintenant qu’a été diffusée sur tous les médias du monde la preuve de la contribution de THE BIG ONE envers les plus démunis ? (Qui serait assez cynique pour évoquer la réduction d’impôts induite et la magnifique opération de communication ainsi générée...). Ces fadaises à propos du risque pris par les CREATEEEEEEURS d’entreprise m’exaspèrent au + haut point. Et pourquoi cette fascination pour le risque ?... La juste estimation du risque, ne devrait’ elle pas être le prélude à toute action propre à l’homme raisonnable ? Risquer sa vie pour la gagner est hélas le quotidien vécu par encore un trop grand nombre de salariés, sans parler du risque de se faire licencier du jour au lendemain... Mais il s’agit là sans- doute des aléas propres à l’existence d’êtres faibles à la vie médiocre, de dégâts collatéraux envers de quasi ruminants, insectes à l’apparence humaine...alors que le RISQUE pris par le prédateur, l’aigle flamboyant qui s’abat sur sa proie est autrement + glorieux !!! Vive la jungle et sa rude mais légitime loi libérale !


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