Commentaire de HELIOS
sur Principe de précaution et refus du risque : la décadence


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HELIOS HELIOS 9 août 2007 16:27

Avez vous pensé que le principe de précaution n’est ni plus ni moins que l’application de la maturité dans les activités humaines ?

A chaque activité nouvelle, sa jeunesse, son risque. C’est par exemple vrai pour les plantes transgeniques, mais cela ne l’est plus pour la circulation routière.

La maturité veut que lorsqu’on a cerné et maitrisé les problèmes et que les choix (limitation de vitesse, ceinture) ont été asumé par les « autorités » et les « usagers ».

Maintenant, on peut toujours se poser la question sur la valeur de la limite, 130, 90 etc... ou sur la manière dont on fait respecter la règle mais plus sur le principe.

Que vous nous expliquiez maintenant qu’il y a un exces de règlementation, c’est possible, mais la substitution des valeurs morales (auto-contrôle) par des règles ecrites est concommitant a la perte de ces valeurs morales, au mélange des cultures et a la perte de responsabilité largement soutenue par une école dévalorisée et des exemples quotidiens indignes.

Soulignons également que le risque que les activités humaines font courir « aux autres » est de plus en plus important. Rien a voir entre la pollution de son jardin d’un paysan d’avant et la contamination d’un continent ou de la planète par des plantes transgèniques. Ce changement de dimension nous oblige a recourir a des règles nouvelles evidement plus contraignantes

Si nous devons effectivement condamner le « principe de précaution » au nom du principe de liberté il faut se rappeller que nous devons limiter nos ambitions libertaires là où commence la liberté d’autrui... et cette limite a tendance a être fortement oubliée de nous jours

Point de décadence donc, mais la maturité de notre société et la mesure de notre pouvoir de nuisance... la responsabilité en somme, mot que beaucoup ne savent plus rattacher a un concept.


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