Commentaire de lyago2003
sur Principe de précaution et refus du risque : la décadence


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lyago2003 lyago2003 9 août 2007 20:34

Notre perception des risques n’est pas en rapport avec la probalité d’un accident. Sont considérés dangereux les événements dans lesquels plusieurs personnes décèdent, comme l’avion. Les médias s’en font alors largement l’écho. NON, les souffrances des personnes blessées, des personnes décédées, des familles en deuil, cette souffrance n’est pas une fatalité. On ne doit pas l’accepter pour éluder des questions fondamentales qui remettent en cause le comportement et l’engagement de chacun.

Le terme de fatalité est ainsi défini ( Larousse) : du latin fatalitas : .1. Force surnaturelle qui semble déterminer d’avance le cours des événements.2. Suite de coïncidences inexplicables, cause de malheurs continuels.

1.Il s’avère que la force surnaturelle a bon dos. 2.L’accident a toujours des causes, qui sont un ensemble de facteurs.

Pour changer la perception naïve des gens, seule une éducation pertinente sera à la hauteur des effets attendus. Ce sont des mères, des pères, des frères, des soeurs, des enfants, des amis que l’on nomme « personnes victimes par ricochet » et qui souffrent de traumatismes et de blessures, qui bien que non apparents ont des conséquences lourdes.

- Conséquences psychologiques :

Perdre un être cher, parfois en pleine jeunesse, ou assumer de le voir gravement et définitivement handicapé, est une souffrance indicible. C’est toute une vie bouleversée, réduite à un point de douleur, parfois à la colère, souvent au désespoir.

L’assistance de psychologues peut permettre de ne pas sombrer dans l’immédiat, la participation à des groupes de parole peut aider à se reconstruire.

Il est également regrettable de constater les conséquences psychologiques créées par l’entourage et parfois la famille : éloignement, indifférence, voire agacement et même rupture, comme si le malheur était indécent et contagieux.

- Conséquences physiologiques :

L’extrême douleur, si elle bouleverse l’âme, n’épargne pas le corps : longues nuits d’insomnie, cauchemars, anorexie ou boulimie, prise de tranquilisants et autres médicaments, angoisses répétées, inattention, pertes de mémoire...Jusqu’à parfois rendre impossible l’exercice de sa profession.

On a constaté que les personnes victimes par ricochet, avaient souvent un potentiel de vie réduit, et développaient plus de pathologies ( coeur, estomac, intestins ...)


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