Commentaire de Dominique Larchey-Wendling
sur La crise de l'immobilier américain, ou l'éternel recommencement
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Vous ne comprenez pas l’analyse de Roberts. Ce qui change aujourd’hui, c’est que la Chine affirme son pouvoir financier sur les Etats-Unis, pouvoir qui est forcément géostratégique. Le message est : vous n’êtes plus les maitres du monde et il est formulé ainsi pour que Washington le comprenne et ne puisse pas le nier.
En effet, si par exemple la Chine considère qu’une attaque contre l’Iran est pour elle une menace à ses intérêts vitaux (en terme d’approvisionnement en pétrole et gaz et d’investissements dans ce pays), elle exercera son pouvoir financier contre les Etats-Unis qui sont déjà dans une impasse financière à cause de l’éclatement de la bulle du crédit immobilier.
Les gesticulations et étonnements de Bush et Paulson ne changeront rien. Les USA sont aujourd’hui un tigre de papier pour la Chine et une vache à lait dont elle n’a plus un besoin vital, du moins pas aussi vital que ses besoins énergétiques.