Commentaire de Aurelien Veron
sur La crise de l'immobilier américain, ou l'éternel recommencement


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Aurelien Veron 13 août 2007 18:12

« Le capital n’est investit que si il rapporte un certain taux de profit. »

Non. Il peut s’agir d’un espoir de profit, de dividendes bien plus erratiques ou de coupons. Et ces estimations sont directement liées au degré de risque associé. A petit risque (obligation d’Etat), petit rendement. A grand risque (junk bond, subprime), rendement plus élevé. En général, on répartit un portefeuille par catégories de risque, avec une pondération plus ou moins forte sur les placements plus risqués selon le profil souhaité.

« Ce taux de profit est directement lié à la production de valeur ajoutée. »

Non. En supposant que vous parliez de ’rendement’, celui-ci dépend tout d’abord de la rencontre entre l’offre et la demande, en fonction du risque estimé par l’offre, du degré de satisfaction attendue par la demande. Cette satisfaction n’est pas forcément corrélée à une production de valeur ajoutée. Lorsqu’un particulier achète une voiture ou une maison à crédit, ce n’est pas pour une production de valeur ajoutée mais pour améliorer une qualité de vie (notion fort subjective mais tout à fait essentielle du point de vue de celui qui s’endette).

« Il devient difficile de trouver les secteurs à hautes valeurs ajouté pour y investir. »

Qui du secteur des cosmétiques, du luxe ou du transport ?

Il me semble que vous mélangez plusieurs concepts dans votre argumentation.


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