Commentaire de Forest Ent
sur La crise de l'immobilier américain, ou l'éternel recommencement
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@ M Veron
Je dois vous reconnaitre une grande constance dans vos interventions, que je caricaturerai en : « malgré tous ses défauts, le capitalisme reste le meilleur système économique », point sur lequel nous sommes presque tous d’accord.
Ca a l’avantage de positiver. Mais 20 ans après la chute de l’URSS, il me semble que nous pouvons analyser le sujet de manière moins manichéenne, c’est à dire non pas en termes oppositifs capitalisme Vs communisme, mais plutôt en détaillant les diverses formes de capitalisme, et leurs avantages et défauts bien réels. Sinon, on finit comme lerma à ressasser ses souvenirs de la guerre froide.
Les défauts du capitalisme font des victimes bien réelles. Il n’y a qu’à voir la crise argentine, ou l’esclavage omniprésent en Chine, qui n’est pas sans rappeller les briquetteries égyptiennes de la Bible.
Laissons-nous donc le droit d’une analyse critique, modérée certes, mais sans naiveté.
Le « credit crunch » actuel était ultra-prévisible en constatant simplement le niveau d’endettement des ménages US. De même, pour la grande vague de LBO de 2006.
Il y a une semaine ou deux, j’ai écrit : « avec le recul, la grande vague de LBO de 2006 apparaitra comme un moyen de recycler du dollar en perdition », à quoi vous m’avez répondu : « vous ne comprenez rien à l’économie ». Je maintiens mon point de vue aujourd’hui. Tout l’occident a épongé la création monétaire US.
Au delà des généralités sur les bienfaits de la libre entreprise, il est intéressant d’entrer de temps en temps dans le détail des faits.