Commentaire de koudou
sur Les raisons du soutien des pays africains à Mugabe au Zimbabwe
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AAAHHHHH ! ça c’est une réflexion intéressante !
Punaiz dit « Quand à l’auteur ; son raçisme anti-blanc lui fait écrire tout et son contraire »
Réglons le problème du racisme anti-blanc : je ne suis pas anti-blanc, mais anti-colonialiste. Dans les pays africains où ce sont les blancs qui sont en cause, on peut interpréter cela comme du racisme anti-blanc, mais cela n’en est pas. Pas plus que je ne suis anti-chinois quand je parle du Tibet, anti-japonais quand je parle du sac de Nankin, anti-américain quand je parle de l’Irak, anti-irakien quand je parle du Koweit ou anti-juif quand je parle de Palestine.
La deuxième partie de phrase est par contre tout à fait intéressante : Punaiz semble dire que dans un article, il ne faut présenter que les arguments d’une des parties quand il y a conflit. En d’autres termes, selon lui, il faudrait qu’un article soit partisan pour l’une ou l’autre partie et qu’un article qui présente tour à tour les deux points de vue n’est pas acceptable.
Je pense que c’est une réflexion intéressante, car elle montre un certain état d’esprit qui est à l’envers de ce que l’on nous apprend dans les écoles de journalisme et assez proche des dérives que l’on constate aujourd’hui. Je ne porte pas de jugement sur un tel avis, mais il explique probablement beaucoup de réactions de personnes sur AgoraVox pour qui la règle semble être « si tu n’est pas de mon avis, tu est contre moi » et une sorte de terrorisme intellectuel qui n’est d’ailleurs pas plus d’un bord que de l’autre (il y en a des deux côtés), qui voudrait qu’on n’ait plus le droit d’écrire ou que ce qu’on écrit est mauvais du moment qu’on n’est pas pour l’un ou l’autre des camps.
C’est peut-être une évolution de la presse de demain, et peut-être que la façon de cela se passe sur Agoravox et qui semble être un phénomène de ce genre préfigure de ce que sera l’information de demain.
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