Commentaire de Rapetout
sur Non, M. Fillon, la France n'est pas en situation de faillite !
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Or, la comparaison est démagogique, l’analogie entre un père de famille et l’Etat ne tient pas debout. Un père, une famille ou une entreprise sont des « personnes » physiques ou morales qui composent la société, elles ne sont pas LA Société. C’est confondre le particulier et le collectif.
Ça y en a vrai tout plein, missié. Quand le collectif c’est cent mille particuliers et que chaque particulier doit dix sous, le collectif ne doit rien, il a même du boni, c’t’évident.
Un Etat a un privilège que le particulier n’a pas : celui de fixer lui-même le montant de ses recettes.
Ça y en a vrai tout plein, missié. L’état a le privilège de se servir dans la poche du particulier. Ça marche tant qu’il y a des ronds chez le particulier. Quand il n’y en a plus, l’état en imprime. On a vu ça en Allemagne jadis, on le voit aujourd’hui au Zinzinbabwé. Vive l’état, et la planche à billets est son prophète !
2. il y a choix de financer le déficit en ayant recours à l’emprunt, au lieu de la fiscalité.
Ça y en a vrai tout plein, missié. L’état, y prend dans la poche du particulier en y disant « j’te l’rendrai quand les poules auront des dents. » Ça s’appelle « recours à l’emprunt. » Parce que c’est l’état. Si c’était un particulier ça s’appellerait « vol à main armée. » Comme quoi t’avais tout plein raison, missié : faut pas confondre particulier et collectif.
Enfin un pays est immortel, ce qui n’est pas le cas de ses habitants et de ses entreprises.
Ça y en a vrai tout plein, missié. Va falloir que je me renseigne pour la cote de la compagnie des chars à boeufs de l’Empire Byzantin vu que grand-papa lui, a renoncé pour ses actions dans les tramways de Shanghai.