Commentaire de Rage
sur La grève, le rêve, la réalité 21/11


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Rage Rage 21 novembre 2007 18:49

Bonjour,

J’en ai marre de lire du journalisme « poubelle » qui se dit professionnel parce qu’il occupe l’espace médiatique et ne disant rien.

Cet article en est un exemple illustratif : on n’apprend rien, on noie le poisson, et surtout on ne fait aucun effort d’analyse.

M.Apathie, les « privilégiés » dont vous parlez - et dont vous faîtes parti de part votre carte de journalisme et autres niches fiscales- seraient à minima susceptible d’entendre qu’il soit nécessaire d’allonger les durées de cotisations si :
- Le régime des députés montrait l’exemple
- Le gain de ce bras de fer ne se traduisait pas, comme toujours, par un blocage du pays, un dialogue de sourd et plus encore par une idéologie de bas étage.
- Une continuité nauséabonde et l’inversement de la pyramide sociale du système de répartition
- La poursuite du creusement de la dette sous couvert du journalisme « la dette se maintient à » : non, elle se creuse de façon récurrente de...
- Le rustinage à géométrie politique variable, colmatant les lois ici ou là pour les pêcheurs ou les buralistes, focalisant sur les boucs émissaires faciles que sont les cheminots, fonctionnaires etc...
- La continuité dans l’impasse intellectuelle et financière, en n’engageant absolument aucune réforme dimensionnante, entrainant de fait la France dans une crise « constante » maintenue depuis 30 ans.
- On cessait de tout politiser pour avoir enfin une démocratie opérationnelle, rationnelle et apaisée
- On commençait les réformes dans l’ordre en donnant des signaux forts de crédibilité type « +200% de salaire pour le président, budget de l’élysée X3, 15 milliards pour les 5% les plus aisés, dépénalisation du droit des affaires et mise devant le CSM du plus éthique de nos juges d’instruction (RVR) »

Bref, n’en jetons plus : cette politique risible de misérables voleurs, de vendeurs de slogans com’ et surtout de pauvreté intellectuelle vendue par des journalistes de l’immédiateté en mal de sensations ne mérite qu’une chose : qu’on la mette définitivement à la poubelle en 2012 et si possible avant.

Bayrou avait parlé d’une France apaisée qui saurait dialoguer : aujourd’hui force est de constater qu’on produit une France déchirée, de camps, où rien n’est résolu et où tout reste à faire.

Cela, vous pourriez le dire.

Mais en avez-vous le niveau, et même la moindre conscience professionnelle ?

Je ne le pense pas.


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