Commentaire de Emmanuel W
sur Travailler moins pour vivre mieux : pour un Nouveau Contrat Social


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Emmanuel W 15 décembre 2007 16:43

Merci pour vos réponses.

Comme le suggère Michéa (merci Léon), le libéralisme résoud les contradictions engendrées par son droit mécanique —le moins possible emprunt de morale— en passant la main au marché, libre, indéfiniment croissant, à concurrence non faussée, qui s’appuie sur le progrès scientifique et technique, pour le bien de tous. Et c’est cette idéologie qui incarne le projet moderne par excellence à l’oeuvre actuellement sur la planète.

Si l’on accepte ce rapide portrait de ce paradigme, et que l’on constate les effets mortifères engendrés par ce projet moderne, qui n’envisage les actions communes que dans le cadre de l’entreprise, alors vouloir séparer libéralisme économique et libéralisme philosophique au profit de ce dernier me semble —histoire d’enfoncer le clou déjà bien taper par Marsu— résolument contre-productif politiquement, voir carrément un piège libéral !

Tout ça pour dire qu’il me semble important d’identifier l’ennemi, et qu’il serait fort dommage que les soit-disants « libéraux philosophes » divergent des autres progressistes, alors que le socle des valeurs est commun, à savoir, en gros et à discuter : plus de liberté individuelle, moins de liberté économique (en volume, en espace), le travail vu comme un moyen et non une fin, l’acceptation de notre dépendance à l’environnement, l’altérité comme source de richesse...etc...

Après, que cela se fasse sous l’égide de Larrouturou, au vu de l’odeur nauséabonde qui se dégage du PS depuis 24 ans, faut réfléchir...(je n’ai pas encore médité les liens de Marsu).

J’aimerais aussi vous signaler un politologue qui me semble pertinent : Paul Ariès, qui dirige notamment « le Sarkophage » (dans le dernier en kiosque, on trouve une analyse des liens entre NS et l’extrême droite qui décoiffe).

Au plaisir et à suivre...


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