Commentaire de Sylvain Reboul
sur Evolutionnisme : la bestiole qui défie Darwin


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Sylvain Reboul Sylvain Reboul 20 janvier 2008 09:51

Tout caractère génétique qui a comme propriété de permettre à l’animal (ou à la plante) de survivre très longtemps en l’absence d’eau (-ou en maintenant résiduellement son eau interne et en vivant en un ralenti extrême ) fait que organisme peut survivre dans les conditions de sécheresse les plus extrêmes, y compris donc dans des conditions nouvelles qui favorisent (ou mieux n’élimine pas) cet "avantage". Il n’ y a rien là de mystérieux.

Ce caractère peut provenir d’un organisme produit ou présent dès l’origine sur terre ou ailleurs, peu importe, dès lors que l’on peut supposer, sans contradictions avec les théories scientifiques, que la terre n’est pas un milieu totalement isolé dans la galaxie et l’univers.

Mais que la vie provienne d’ailleurs, partiellement ou totalement, que de la terre n’a rien d’une hypothèse métaphysique surnaturelle dès lors qu’on peut valider celle-ci ou l’invalider scientifiquement, maintenant ou plus tard. Cela du reste n’a rien à voir avec la position métaphysique ou surnaturelle de l’ID, par définition invérifiable.

Cette croyance qu’une origine extra-terrestre de la vie serait un indice d’un quelconque ID procède de la croyance totalement infondée que le "ciel" serait plus divin que la terre. Ce qui rejoint en effet la métaphysique "astrale", d’Aristote, démystifiée par Galilée. Vieille croyance qui accompagne l’astrologie invalidée scientifiquement (mais qu’il faut reconnaître comme moins irrationnelle que celle de la création ex-nihilo et autres fictions mono ou polythéistes).


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