Belle initiative de la Poste. Enfin un peu d’imagination et de poésie. La lettre écrite à la main est remplacée par le téléphone et les courriels. Alors, le timbre à l’effigie de l’expéditeur vient redonner de l’âme à la correspondance. Les écrivains épistolaires comme Musset et Sand auraient apprécié.

Fini ces culs serrés qui trônent royalement, fini de sacraliser ce petit bout de papier alors que c’est la lettre qui est sacrée et non l’affranchissement. Le timbre se démocratise. Espérons que les gens se remettront à écrire de belles lettres. La vie est trop courte pour la passer à vénérer ce qui n’est pas essentiel.