Commentaire de gdm
sur Décryptage de la crise des subprimes
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Harald me dit "Oui, dans un monde économique parfait, équilibré, où tout le monde y trouverait son compte. Les "échangeurs", c’est à dire les entreprises, les actionnaires comme leurs salariés. Mais c’est une vieille lune."
En effet, ce débat est une vielle lune ! Mon point de vue est différent du votre sur ce point. L’entreprise n’est pas le seul "échangeur". L’entreprise et le client sont des deux "co-échangeurs". L’un vend. L’autre achète. Leurs jugements sont parfaitement libres. Le vendeur ne contraint pas l’acheteur. L’acheteur ne contraint pas le vendeur. Tous deux jugent que l’échange leur est avantageux. Lorsque Monsieur A achète son café un euro, il y trouve un avantage. Cet échange crée de la valeur pour lui. Cet échange procure aussi un avantage pour le vendeur. L’hypothèse d’un "monde parfait" n’est pas nécessaire pour être convaincu que l’échange, c’est 0 dire ici, l’achat d’un café, a créé de la valeur pour le client et pour le vendeur.