Dans un article récent, « Sarkozy, Attali et les poupées chinoises » je faisais part de mon étonnement face à l’attitude de l’opinion prête à gober n’importe quelle rumeur. Je faisais même en commentaire un lien avec l’affaire Mouzin ! On n’a pas retrouvé de corps de fillette et le restaurant d’un commerçant qui a du tomber des nues a été saccagé par voie de justice. L’auteur de l’article décrit très bien le processus ayant abouti à ce fiasco et les conséquences pour le restaurateur et son personnel. Un bémol, cependant, dans le calcul du manque à gagner, il ne faut pas tenir compte du chiffre d’affaire, mais du bénéfice escompté après impôt. Mais ça ne change pas grand-chose. Ce que je crains, c’est qu’une partie de l’indemnité ne soit jamais versé s’il y a mise en faillite.

Le commerçant est déjà soupçonné d’avoir employé des clandestins, en fait la police a retrouvé un seul sans papier lors de son enquête.

 

Que l’information soit venue de Mohamed Sifaoui, n’a rien de surprenant, tant son reportage sur TF était du sensationnel de bas étage présenté pour créer la peur et faire de l’audience, comme c’est habituellement le cas sur cette chaîne. Un autre reportage avait voulu nous faire croire que les jeunes arabes des cités avaient presque tous des AK 47 et des lance-roquettes !

S’il existe indubitablement une mafia chinoise et une criminalité organisée en France, cela ne doit pas permettre de dire tout et n’importe quoi sur une communauté.

 

J’aurais écrit la même chose si le restaurant avait été, indien, arabe ou africain. Et s’il avait été japonais, je n’aurais jamais osé dire que des gens qui ont massacré des chinois entre 1931 et 1945 sont capables de faire disparaître une fillette.

La prochaine étape de recherche de cadavre, si on n’y met pas garde sera probablement rue Popincourt dans les ateliers de confection, au grand plaisir de certains riverains.