Commentaire de ddacoudre
sur Le vote, les embouteillages et le Traité de Lisbonne


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ddacoudre ddacoudre 11 février 2008 18:43

 

Bonjour péripate

En tout point d’accord avec toi.

Mais l’impossibilité de saisir en un tout la totalité des singularités nous impose d’en extraire ce que nos singularités ont de commun dans le comportement qui tient de notre nature et de l’environnement dans lequel elle s’exerce.

Naturellement l’expression collective est une acceptation qui limite l’expression individuelle, même si celle-ci pour se singulariser s’en ait nourri dans son creuset. Ceci rend totalement irréalisable l’expression de l’arbitraire de sa singularité en dehors de son fort intérieur et fausse l’expression collective comme étant la somme des individualités.

Il est donc naturel que nous en retrouvions la trace quand nous le faisons ressortir. Cela démontre que la place de la collectivité si elle n’a pas d’entité, comme la société, l’état, la nation etc. constitue un environnement qui influence les perceptions qui dictent nos décisions.

Cela ne m’a jamais empêché d’être un adepte de l’individuation de Durkheim et de prendre nos entités pour ce qu’elle sont des mythes structurant qui constituent une voie dont l’on peut en permanence bifurquer suivant l’histoire que l’on élaborera de l’accumulation de ce que nous mettons en commun, qui sera remis en cause par nos singularités jusqu’à une nouvelle extraction des nouveaux traits communs.

Ainsi chacun joue avec cette curiosité qu’est l’opinion publique, et il faut bien admettre qu’elle se modélise et développe des comportements stéréotypés, alors que chacun dans son fort intérieur est atypique.

Cordialement.

 


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