Commentaire de claude
sur Le foulard islamique : est-ce une obligation religieuse ?


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claude claude 6 mars 2008 20:41

armand,

 les femmes juives orthodoxes font de 7 à 10 enfants. elles sont asservies à des millénaires de tradition, et d’après ce que j’ai pu lire, elles portent aussi la lourde charge de faire bouillir la marmite, car les hommes se consacrent à l’étude des livres sacrés.

le texte comparatif que j’ai mis ci-dessus, montre que dans les 3 religions du livre, la femme est, à des degrés plus ou moins importants, placée sous la coupe de l’homme. elles sont les premières victimes de la brutalité des hommes : violences conjugales, viols, abus sexuels, prostitution forcée, harcelement moral et sexuel...

rien n’est tout blanc ou tout noir.

comme l’a montré l’auteur de cet article, on ne peut résumer une religion à l’interprétation que font quelques hommes, des textes fondamentaux. et pour certains extrémistes d’av, il est plus facile de voir la paille qui est dans l’oeil de l’autre que la poutre dans le sien.

nous avons aussi nos frapadingues, comme les néo-évangélistes ou les intégristes cathos.

cela dit, il n’en reste pas moins que dans cette région du globe, ce sont les femmes, israeliennes ou palestiniennes, qui payent le plus lourd tribu à la guerre et au terrosrisme.

et ce sont elles, qui initient le mouvement pacifiste :

(...)Le groupe Femmes en Noir est né sur une place de Jérusalem Ouest en janvier 1988, au début de la première intifada, de la rencontre de sept femmes israéliennes, parmi lesquelles la féministe et pacifiste, Hagar Roublev, malheureusement décédée depuis. 
Elles ont choisi le silence et le noir pour protester contre l’occupation militaire de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, décidée par le gouvernement israélien. Ce choix de manifester en noir et en silence s’est inspiré des pratiques d’autres femmes dans d’autres luttes au monde : les femmes sud-africaines contre l’Apartheid, les mères et grand-mères de la place de Mai, qui chaque semaine en Argentine, manifestent pour leurs enfants et petits-enfants disparus.(...)

Depuis l’initiative de 1988, les mouvements Femmes en noir se sont multipliées dans le monde, de Tel Aviv à Londres, de Haifa à Sydney, d’Amsterdam à Rome, de Belgrade à New York. En France, il existe des groupes à Paris, Lyon, St-Etienne, ...

 Les Femmes en Noir sont devenues un mouvement international de femmes, citoyennes du monde, de diverses nationalités. Nous organisons des sit-in, marches, et rondes silencieuses, en solidarité avec les femmes en noir israéliennes et palestiniennes, mais aussi pour protester dans nos pays contre la guerre, les conflits armés entre les peuples, le militarisme, la production et le commerce des armes, le racisme et toute forme de violence injuste.(...)

" (...)Bien que, depuis 1988, elles aient manifesté chaque semaine dans plusieurs villes d’Israël, pratiquement aucun média ne jugea utile de répercuter l’action remarquable de ces femmes qui ont encaissé pas mal d’insultes de la part des passants. Mais, on le sait, les médias, en général, sont plus sensibles aux actes de violence qu’aux manifestations pacifistes, et c’est vrai surtout quand il s’agit d’initiatives de femmes. Elles sont invisibles, comme actrices, pour les médias.

 

 

Les Femmes en Noir, mouvement international

 

Les femmes italiennes, traditionnellement en relation étroite avec les femmes de la Yougoslavie, toute proche, introduisirent le mouvement à Belgrade quand la guerre éclata en Yougoslavie en 1990-1991.

A partir du mercredi 9 octobre 1991, les Femmes en Noir de Belgrade ont été chaque semaine sur la Place Republica, en silence, vêtues de noir et armées de calicots pour réclamer la paix et cela jusqu’au dernier mercredi du 24 mars 1999 : le jour où l’OTAN a commencé à jeter ses bombes sur Belgrade, le Kosovo et le reste de ce qui subsistait encore de l’ancienne Yougoslavie.

(...)

Dans le monde se sont constitués des groupes de Femmes en Noir par solidarité avec les femmes d’Israël et des Balkans.

Les Femmes en Noir de Belgrade, ont organisé des colloques internationaux jusqu’à la guerre du Kosovo et encore un après la fin de la guerre. Y venaient, des femmes de toutes les républiques yougoslaves, de Croatie, de Slovénie, de Bosnie Herzégovine, de Macédoine, du Kosovo mais aussi des femmes du monde entier, évidemment des Israéliennes mais aussi d’Europe et des Etats-Unis. Et ces femmes se parlaient et se parlaient ouvertement, elles exposaient leurs griefs réciproques et s’apercevaient de ce qu’elles avaient toutes en commun et à partir de là, se mettaient à chercher des solutions qui pouvaient satisfaire tout le monde. Et elles en trouvaient !(...)

 

 


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