Commentaire de Jacinto Lopera
sur Tibet : éviter la dérive émotionnelle


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Jacinto Lopera 29 mars 2008 13:02

FARZTEO

Le Nord doit changer son Imagen.
 
 « Je suis persuadé que la LIBERTÉ obtenue par des moyens malhonnêtes ou avec le sang des autres n’est pas LIBERTÉ ». Gandhi
 
Je suis persuadé que la liberté des Européens, la démocratie française a été obtenue par des moyens assez malhonnêtes, avec le sang et la souffrance des autres ; ses crimes n’ont jamais été condamnés, ni les victimes indemnisées.
Si nous les citoyens de l’Europe ne partageons pas nos privilèges, nos richesses, si nous n’ouvrons pas nos frontières, nous serons guillotinés comme les aristocrates des révolutions bourgeoises du XVIII Siècle.
 
Par principe, je préfère être amie « de la Gardienne de mon immeuble », que « du premier ministre ».
 
Je respecte le droit des parents à chercher sa Liberté, mais ce que je ne comprends pas sont les mensonges, la distorsion de la Vérité pour l’obtenir, car je n’accepte pas qu’ils s’appliquent en France les mêmes méthodes qu’ils nous critiquent tant.
Je ne peux pas accepter que quand ses dirigeants politiques, économiques, culturels manipulent, utilisent le pouvoir pour leur bénéfice personnel, nous l’appelons Justice ; mais quand les dirigeants politiques, économiques du Tiers Monde manipulent, utilisent le pouvoir pour leur bénéfice personnel, nous l’appelions Corruption.
Je ne peux pas accepter que la relation Nord-Sud sois toujours comme une « Fable de la Fontaine, où le fils vend les armes au dictateur, Africain, installé au pouvoir grâce à la corruption, aux menaces de son papa président, et que six mois après, sa maman « affolée », présidente d’une ONG européenne, accuse le même dictateur, de violation des droits de l’homme.
Je suis offensé de voir tous les présidents de l’Amérique latine, de la France mobilisés à la recherche de sa Liberté, quelque chose qui n’ont jamais obtenu, qu’ils n’ont jamais fait pour les Enfants qui souffrent de la faim ou pour les Vieillards qui meurent encore de froid dans la riche Europe.
Quand une famille, un gouvernement, une nation par des intérêts propres, prennent en otages à, dénaturent la vérité de, réduisent une nation aux décisions, à l’image de une seule, j’appelle cet acte déplorable « impérialisme ».
 
« Pourquoi toujours l’immense majorité perd contre la petite minorité, comme il est possible que cette immense majorité travailleuse perde toujours contre cette minorité dirigeante. Cette situation ne peut pas être qu’un système inventé par l’homme en s’opposant aux lois de la nature, dévoilant une force absurde, l’accumulation de richesse, de pouvoir, la cupidité de l’Homme que le conduit à appauvrir et à exploiter ses congénères » écrit Jo Jong-nae dans son livre « La chaîne des monts Taebaek ».
 
J’aimerais bien vous présenter les nouveaux amis de la Colombie : Les petits-fils de Léopold « Roi de Belges », et les petits-fils de Jules Ferry, père de l’école publique en France, de grands démocrates en Europe, mais sanguinaires, colonisateurs en Afrique.
J’aimerais que chaque fois que l’Europe nous dicte ses conditions, nous fasse la Morale, qu’ils se rappellent bien de leur histoire récente, parce qu’ils se rendraient compte, ils prendraient conscience, que les Atrocités qu’ont fait les Pinochet au nom de la dictature en Amérique Latine, a été fait par les Européens au nom de la démocratie en Afrique, en Asie
Nos amis qui cherchent sa Libération, sont encore convaincus un siècle après comme Jules Ferry que :
« ......... les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures (…) Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races Inférieures ».
Pour finir avec cette belle phrase la défense de ses campagnes colonisatrices devant l’assemble nationale française le 28 juillet 1885 :
« Qu’a l’évidence la déclaration des droits de l’homme n’a pas été écrite pour les Noirs de l’Afrique équatoriales bien sur ».
Attitude qui persiste, qu’Eric Deroo explique très bien dans journal « Le Monde » :
« Certain partent dans le cadre d’ONG convaincus qu’ils vont apprendre à des mères africaines comment haleter leurs bébés. Tout comme partaient les jeunes administrateurs des colonies, convaincus des diffuser les progrès, et le savoir, la civilisation. »
Ces mêmes qui nous accompagnent dans la recherche de sa Liberté, sont ceux qu’Aime Cesaire cite dans son Discours sur le colonialisme :
"...et de révéler au très distingué, très humaniste, très chrétien bourgeois du XX siècle qu’il porte en lui un Hitler qui s’ignore, ...qu’au fond, ce qu’il ne pardonne pas à Hitler, ce n’est pas le crime en soi, le crime contre l’homme, ce n’est pas l’humiliation de l’homme en soi, c’est le crime contre l’homme blanc, c’est l’humiliation de l’homme blanc, et d’avoir appliqué à l’Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu’ici que les Arabes d’Algérie, les coolies de l’inde et les nègres d’Afrique."
 
Le 5 mai 1947, « 166 insurgés (Malgaches) sont enfermés dans un wagon (train de la mort) sur lequel les militaires français reçoivent l’ordre de tirer ; les 71 survivants seront exécutés trois jours plus tard ».
Comme les généraux argentins de la dictature des années 70, les militaires français en Madagascar, entre lesquels s’ai fait remarquer par sa cruauté le Lieutenant Guillaume de Fontange plus connu avec le nom du « Baron » jetaient depuis leurs Junker les prisonniers sur les peuples rebelles comme représailles à leur recherche de la Liberté.
 
Cette attitude arrogante, manipulatrice, impérialiste envers la Colombie nous ferment les portes de la Paix, la Liberté des centaines de « secuestrados »anonymes, que du but de la langue ils disent demander, donc seule une compte, celle que le président Sarkozy bien d’appeler « ma compatriote ».
Comme il me produit tristesse, malaise qu’aux fils de mes amis, nés en France, qu’ont fait ses études en France, parlant en français, ils continuent à les appeler dédaigneusement « Toi, tu es colombien, Toi, tu es chinois, Toi, tu es Africain », Comme a mon ami né en France comme son père, qu’ils continuent à l’appeler « ARABE ».
Je me permets une parenthèse : Je lance un appelle pour que les français nés en France de parents français, n’appelle plus les français nés en France de Parents étrangers, Portugais, Arabe, Chinois, Colombien.
 
Le « premier ministre » français vient de nous signaler depuis Buenos Aires que : "L’opinion mondiale avait les yeux rivés sur la Colombie et que les initiatives qui pourraient être prises par le gouvernement colombien (pour sa Liberation) auraient un effet positif sur la démocratie en Colombie, son approfondissement et sur l’image même de ce pays".
Vous ne croyez pas, monsieur le premier ministre, que les yeux ses seraient tournés, fixée sur l’Algérie, quil aurait été un grand acte de Démocratie, de responsabilité Historique, que l’image de la France serait sorti fortifiée, si le président Sarkozy dans son dernier voyage aurait reconnu ses crimes, aurait demandé pardon au peuple algérien. Ne le croyez-vous pas ainsi, monsieur le premier ministre ?
Mais ..... Ne revons plus, ça sera toujours les pays du Sud qui devront améliorer leur image, pas ceux du Nord, civilisateurs, démocrates, gardiens de la Morale Universelle.
 
J’ai un songe.
I have a dream, that one day, l’Inde et la Chine « callaran al arrogante occidente ».
J’ai un songe de justice, vers le peuple Indu, entre autres, qu’à l’arrivée des Européens était un pays riche, développé, le premier exportateur mondial de textiles, qui représentait avec la Chine au début du siècle XIX 63% du commerce international, mais, non ainsi en 1947, quand elle récupéra sa Liberté, l’Inde est un Pays ruiné, son industrie textile inexistante, son économie sous-développée par les Lois répressives de l’Empire anglais.
 
Deux poètes ont exprimé à sa manière ce monde d’injustice, d’arrogance de l’Empire occidental.
Le premier fut Victor Hugo par sa lettre « Histoire de deux bandits » écrite depuis l’exile au capitaine Butler de l’armée française qui l’avait demandé son avis sur l’expédition anglo-française de 1860 et la destruction du Yuan ming yuan :
« Il y avait dans un coin du monde, une merveille du monde ; cette merveille s’appelait le Palais d’Eté… (…)
Un jour, deux bandits sont entrés dans le Palais d’Eté. L’un a pillé, l’autre l’a incendié. (…) L’un des deux vainqueurs a empli ses poches, ce que voyant, l’autre a empli ses coffres et l’on est revenu en Europe, bras dessus, bras dessous, en riant… »
Dévastation totale du Palais d’Été.
« Nous Européens, nous sommes les civilisés et pour nous les Chinois sont les barbares. Voilà ce que la civilisation a fait à la barbarie.
Devant l’histoire, l’un des deux bandits s’appellera la France. L’autre s’appellera l’Angleterre. Mais je proteste, et je vous remercie de m’en donner l’occasion : les crimes de ceux qui mènent ne sont pas la faute de ceux qui sont menés ; les gouvernements sont quelquefois les bandits, les peuples jamais »
Victor Hugo termine sa lettre avec l’espoir qu’un jour la France rendra à la Chine ses richesses spoliées.
 
Le deuxième est Phan Boi Chau à ses compagnons du mouvement pacifique Can Voing quand ils l’ont demandé de se livrer à l’armée française, pour sauver la vie de son frère prisonnier :
 « Depuis que je suis dans notre mouvement, j’ai oublié les problèmes de ma famille, ou de mon village. Car je n’ai qu’une seule tombe, très grande, à défendre, celle de mon pays, la terre du Vietnam. Et mon frère en danger, ce sont mes vingt millions de concitoyens. Si je sauve mon frère, qui donc sauvera les autres ?
Le Vietnam tombera et la France dominera l’Indochine, « secuestrara » sa culture, son peuple, comme l’Algérie colonisée, violée, outragée, durant 135 années.
Si, « Algérie brisé, Algérie martyrisé, Algérie libéré ».
 
C’est pourquoi je ne comprends pas avec quel droit les pays du premier monde, nous exigent que nous condamnions nos criminels, nos massacres, que nous appliquions la Justice (avec ce que je suis complètement d’accord), Quand ils devant la même situation, ne l’ont jamais, jamais fait, laissant que soit l’histoire celle qui juge.
Si je demande au Président Sarkozy, combiens de personnes furent condamnées en France par le massacre du 17 octobre 1961, quand le nazi Papon, chef de la police de Paris, tua et noya dans la Seine des centaines d’Algériens qui manifestaient pacifiquement pour l’indépendance de leur pays, la réponse serait « NADIE », personne.
C’est pourquoi je ne comprends pas avec quel principe moral la France nous exige, avec des menaces de ça je suis sûr, que nous appliquions l’accord humanitaire, pour la libérer, en sachant que quand son gouvernement se trouva face au même dilemme, ils ne l’ont jamais cherché.
Je fais référence à ce 5 mai 1988, quand par la stupidité de certains extrémistes le gouvernement du président Mitterrand et du premier ministre Chirac, au lieu d’établir le dialogue, de chercher l’accord humanitaire, ils declenchent l’opération « Victor », confisquent l’indépendance de la Nouvelle Calédonie, entre par la force à la Caverne de Nouméa où étaient détenus les otages, ils ont tué les 19 extrémistes Kanak, et aujourd’hui, 20 années après, le gouvernement n’a pas encore ouvert aucune investigation pour savoir, si comme lui disent les dirigeants du FLNKS, l’arme française laissa mourir volontairement au moins 5 des siens. Il n’y a pas eu dialogue, seulement intolérance, confiscation.
 
Mon dernier souhait est que l’accord humanitaire ouvre des nouveaux chemins de réconciliation, qui ne soient pas que de paroles dans l’air, sa seule Libération, et celle du reste de politiciens « secuestrados »,
L’espoir qu’un certain jour nous seront libres et indépendants de l’empire occidental,
Que le Nord respecte les décisions des peuples du Sud comme ils respectent les siennes.
Que le Nord ne considère plus les marchands d’armes comme personnes respectables, mais comme le Mal qui doit être extirpé de la société, mais comme ce qu’ils sont, de trafiquants de vies.

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