Commentaire de Le Petit Fennec
sur Ces lumières qu'on éteint


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Le Petit Fennec 14 avril 2008 23:59

 Votre article est des plus intéressants. Nous pourrions le classer dans la catégorie philosophique car vous êtes en train de regretter ce qui a été au détriment de ce qui est actuellement. Je vous dirais même que je suis d’accord avec vous quand vous dites les lumières d’un certain temps ont été balayées d’un revers de main. Le monde change et nous, nous changeons avec. Nous sommes en plein dans un mondialisme avec ses bienfaits et ses méfaits. Notre société étant devenue une société de consommation, d’où notre allégeance au mondialisme et aux multinationales et aux différentes politiques qui nous mènent en bateau actuellement. Ne croyez point que c’est seulement le cas des pays européens et en particulier votre pays, la France. Dans l’autre rive de la méditerrannée, nous vivons cet état de fait avec beaucoup plus d’acuité. Nos libertés individuelles sont bafouées tous les jours que Dieu fait. Nous avons une autocratie virulente à plus d’un titre car elle ne représente qu’elle-même et nous en subissons les conséquences. Ne parlons pas de la liberté d’expression qui est presque une utopie chez nous. Nous risquons toujours pour un oui ou pour un non d’être jugé et incarcéré. Ne vivent chez nous que les corrupteurs et les corrompus qui ne laissent place à aucune des libertés fondamentales et humaines. Je sais que dans le cas actuel des choses, nous nous sentons parfois étranger sur le sol de notre propre patrie spoliée par des dirigeants sans vergogne voulant nous imposer leur diktat. Je suis en train peut-être de signer là mon billet d’entrée en tant que justiciable pour vouloir lever un voile mille fois séculaire et que nos dirigeants aiment à voir se répandre sur une société de plus en plus libérale. Mais qu’est-ce que la liberté ? Le libéralisme ? Si ce n’est une méthode pour mieux nous asservir, nous la plèbe, Le libéralisme profite à ceux qui dirigent ce monde et non aux peuples qui sont toujours asservis par leurs politicards à la petite semaine. Vous avez eu votre mai 1968, votre ras-le-bol depuis presque quarante ans déjà. Nous avons eu notre octobre 1988 depuis presque vingt ans déjà. Qu’en est-il adevenu de ces deux mouvements populaires, rien ! Nous sommes revenus à la case départ. Nos dirigeants sont en train de museler le peuple avec des lois avec le concours de nos élus (sic). Un nouveau mouvement de jeunes en mal de vie s’est déclaré chez vous et il va se généraliser à toutes les couches sociales, sans aucun doute possible. Le même phénomène va suivre en Algerie, peut-être plus tôt qu’on ne le pense et ce sera vraiment le chaos, la vraie révolution qui sera par la suite piétinée comme celle de 68 ou celle de 88. Les choses devraient changer dans le bon sens, mais malheureusement pour nous, même ceux qui, comme nous détiennent une certaine philosophie de la vie et une certaine vision de la lumière de liberté bénéfique à tous les peuples resteront sans effet sur les politiques tracées par nos dirigeants qui ne recherchent que leur "macroéconomie" au détriment des acquis sociaux. Ils sont catapultés comme les héritiers incontestables des richesses que générent nos pays respectifs et ne voient dans leurs peuples que des vassaux. Certains prônent la légitimité historique, d’autre la légitimité islamique et le peuple est balloté comme une balle de squatch d’un mur à l’autre pour faire le plaisir d’une certaine classe de joueurs.

 


Voir ce commentaire dans son contexte