Commentaire de Thomas
sur Bipolarisation de la vie politique : le programme commun du PS et de l'UMP


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Thomas Thomas 22 avril 2008 17:19

@vivelecentre

"ET ces trois seraient : Ump, ps,......modem ! comme par hasard !"

Pas nécessairement, mais c’est vrai que je ne vois pas d’autres candidats potentiels dans un avenir proche. À moins que la LCR ne nous réserve des surprises ou qu’une formation et un leader apparaissent de novo.

 

"ce n’est pas automatique ! demandez donc aux socialistes ce qu’ils en pensent après les candidatures Jospin et Royal !"

Le PS a perdu par excès de confiance dans l’alternance. Jospin n’a pas imaginé un seul instant qu’il pourrait ne pas être au 2ème tour (il y a notamment une fameuse interview de lui dans laquelle il écarte totalement l’hypothèse comme "au delà d’une imagination raisonnable") et il a concentré ses efforts sur la préparation du second tour. Quant à Royal, je pense que le PS a fait une erreur majeure en croyant à ses chances alors qu’ils avaient de bien meilleurs candidats sous le coude. Peut-être à nouveau un excès de confiance...

 

"Un fonctionnement à trois partis (au nom de quoi ? ? ?) reprendrait le schema des municipales, c’est a dire un parti charnière dont l’ambition est de faire des rois

Le rôle d’arbitre conduirait a tout les chantages possibles, toute les alliances tortueuses de la politique politiciennes contradictoire avec des choix et des engagements clairs

Les dernières élections en ont quand même fournit un exemple eloquent où l’on a vu une formation arbitre dans beaucoup de cas sans être aujourd’hui actrice de la scene politique municipale !"

C’est un travers de notre scrutin majoritaire qui n’accorde pas des représentations en rapport avec la réalité du socle électoral des partis et leur impose donc des alliances dont ils pourraient sinon se passer. Si je prends un exemple que je connais bien, celui du Canada, trois partis (Nouveau Parti Démocrate, Parti Libéral et Parti Conservateur) se partagent la scène politique (plus le parti Québécois mais qui n’a pas vocation à gouverner le Canada puisqu’il vise l’indépendance du Québec). Le système est purement proportionnel et le PC, actuellement au pouvoir, conduit depuis plus de deux ans un gouvernment nettement minoritaire (36%) sans crise majeure ni immobilisme. Les alliances nécessaires se forment au coup par coup sur des projets et non globalement en début de mandat. La population s’en accomode fort bien puisque les rapports de force dans les sondages n’ont guère évolué depuis l’élection.

Nous avons peut-être tout simplement un mauvais système électoral, et nous avons du coup les gouvernants qui vont avec.


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