Commentaire de jack mandon
sur Auguste Rodin (1840-1917) et Camille Claudel (1864-1943) : Pygmalion et Galatée ou l'Amour des dieux


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jack mandon jack mandon 30 avril 2008 05:52

@ Diane 

 

Beethoven a composé la sonate à kreutzer, cela fit scandale en son temps, compte tenu de la modernité romantique de la composition...excès, déchirements, démonstrations hystériques, outrances.

J’ai fait ce rapprochement avec Camille et Auguste, car ils travaillent en duo, piano, violon, et que cela engendre naturellement une rixe, une querelle, un affrontement entre les deux instruments...entre les deux êtres et sculpteurs.

Toltoï, un peu plus tard en tira un roman. Deux protagonistes, le professeur et son élève, interprétaient cette sonate, dans l’émotion du jeu musical ils s’éprenaient l’un de l’autre, sous le regard d’un mari qui n’entendait pas ce langage mais qui comprit plus tard et réagit brutalement.

 

Si je vous donne l’impression de protéger Camille et Auguste, c’est que j’observe, comme de coutume, que la critique « artistique » a démoli l’un ou l’autre des sculpteurs au gré du temps et des modes avec des variations tout aussi assassines...leur amour leur appartenait et son impact sur les oeuvres de l’un et de l’autre n’est plus à démontrer.


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