Commentaire de Gilles CAYE
sur Marchés actions : sur quel pied danser ?
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Par Propos recueillis Annie Kahn
Source : LE MONDE
Taille de l’article : 677 mots
Extrait : Mme El Karoui défend le rôle des mathématiciens dans la finance, accusés d’avoir inventé des produits trop sophistiqués aux risques mal évalués. Plus de 600 spécialistes internationaux des mathématiques financières se sont retrouvés, jeudi 27 et vendredi 28 mars, à la Chambre de commerce et d’industrie de Paris pour le premier Forum international de la recherche en finance du pôle de compétitivité Finance Innovation. Ils jugent que la crise financière, loin de remettre en cause leur discipline, leur ouvre de nouveaux champs d’études : sur la nécessité d’incorporer l’éventualité d’une crise de liquidités dans leurs modèles, par exemple.
Il y a à prendre dans chaque discipline pour nous éclairer (Fibonacci, le savant italien est utilisé dans les analyses graphiques notamment) surtout avec des mécanismes aussi complexes mais les physiciens/mathématiciens sur les sujets économiques et particulièrement en finance de marché sont à considérer avec la même attention que lorsque vous êtes face à des travaux de physique/math réalisés par des économistes, traders etc...
Une grande partie de la finance relève de la psychologie de masse et les cours expriment largement des anticipations... est-ce que des outils statistiques sont adapté dans un tel cadre ?
Modéliser, modéliser.. peut on sincèrement modéliser la ’confiance’ au risque de la perdre à tout moment via un Bear Stearns ou autre, voilà un peu où nous en sommes
Il y a une part de risque en permanence, c’est le couple risque / performance immuable. Eliminer le risque relève de l’utopie.