Commentaire de Le péripate
sur L'ère Sarkozy et le triomphe du cynisme


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Le péripate Le péripate 19 mai 2008 22:51

Merci Renève de ce lien extrêmement interresant. Pour compléter votre florilège , on pourrait aussi extraire : 

Bien plutôt, la plus grande partie de la redistribution se fera à l’intérieur du groupe des "non-pauvres", et il arrivera souvent que ce soient les plus riches qui arrivent à se faire subventionner par les plus pauvres. Pensez seulement à la pratique quasi-universelle des études universitaires quasiment "gratuites", grâce auxquelles la classe ouvrière, dont les enfants fréquentent rarement l’enseignement supérieur, est amenée à subventionner la formation des enfants de la bourgeoisie.

car en subventionnant les retraités avec des impôts pris à ceux qui gagnent leur vie, l’institution de la famille —le lien intergénérationnel entre les parents, les grands-parents, et les enfants— est systématiquement affaiblie. Les vieux n’ont plus besoin de dépendre de l’assistance de leurs enfants s’ils n’ont fait aucune provision pour leurs vieux jours, et les jeunes (qui ont très généralement accumulé moins de richesses) doivent soutenir les vieux (qui ont en général plus de richesse matérielle) et non le contraire, comme il est normal dans les familles. Le désir des parents d’avoir des enfants, et celui des enfants d’avoir leurs parents, vont décliner, les familles disloquées et malades se multiplier, et l’action prévoyante, l’épargne et la formation de capital, va chuter tandis que la consommation s’accroîtra. car en subventionnant les retraités avec des impôts pris à ceux qui gagnent leur vie, l’institution de la famille —le lien intergénérationnel entre les parents, les grands-parents, et les enfants— est systématiquement affaiblie. Les vieux n’ont plus besoin de dépendre de l’assistance de leurs enfants s’ils n’ont fait aucune provision pour leurs vieux jours, et les jeunes (qui ont très généralement accumulé moins de richesses) doivent soutenir les vieux (qui ont en général plus de richesse matérielle) et non le contraire, comme il est normal dans les familles. Le désir des parents d’avoir des enfants, et celui des enfants d’avoir leurs parents, vont décliner, les familles disloquées et malades se multiplier, et l’action prévoyante, l’épargne et la formation de capital, va chuter tandis que la consommation s’accroîtra. car en subventionnant les retraités avec des impôts pris à ceux qui gagnent leur vie, l’institution de la famille —le lien intergénérationnel entre les parents, les grands-parents, et les enfants— est systématiquement affaiblie. Les vieux n’ont plus besoin de dépendre de l’assistance de leurs enfants s’ils n’ont fait aucune provision pour leurs vieux jours, et les jeunes (qui ont très généralement accumulé moins de richesses) doivent soutenir les vieux (qui ont en général plus de richesse matérielle) et non le contraire, comme il est normal dans les familles. Le désir des parents d’avoir des enfants, et celui des enfants d’avoir leurs parents, vont décliner, les familles disloquées et malades se multiplier, et l’action prévoyante, l’épargne et la formation de capital, va chuter tandis que la consommation s’accroîtra.

 Les chefs d’entreprise et leurs employés ne peuvent pas gagner un sou s’ils ne produisent pas des biens et des services qui sont vendus sur le marché. En achetant volontairement un bien ou un service, les acheteurs démontrent qu’ils préfèrent ce bien ou ce service à la somme d’argent qu’ils doivent remettre pour l’acquérir. A l’inverse, les politiciens, les partis et les fonctionnaires ne produisent rien qui soit librement vendu sur des marchés. Personne n’achète les "biens" et les "services" des hommes de l’Etat. Ils sont fournis, et on subit des charges (3) pour qu’ils les soient, mais personne ne les achète et personne ne les vend. Cela implique qu’il est impossible de déterminer leur valeur et donc d’établir si oui ou non cette valeur justifie les charges encourues. Comme personne ne les achète, il n’y a personne qui démontre effectivement qu’il considère que les produits et les services des hommes de l’Etat justifient les charges correspondantes ni même si oui ou non qui que ce soit leur attribue une valeur quelconque

Etc...

Suivant ce que l’on a envie de démontrer, on choisit soigneusement des extraits bien sortis de leur contexte.

En résumé, une critique de la démocratie illimitée, ou démocratie totalitaire, qui mérite au minimum un peu de réflexion, plutôt que quelques ricanements.

 


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