Commentaire de Tarouilan
sur Un manifestant tibétain témoigne de la répression chinoise à Lhassa en mars 2008


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Tarouilan Tarouilan 20 mai 2008 14:53

La libération du joug épouvantable de la théocratie financée par la C.I.A de cette province de Chine est le progrès le plus important, dont à bénéficié le Tibet :

Le lamaïsme tibetain, est beaucoup plus influencé par le chamanisme que par le bouddhisme...., chamanisme qui est assez centré sur le sacrifice humain , donc on peut dire que le lamaïsme tibétain est assez proche des moeurs des anciens Incas ou Azteques , par exemple, sur le chamanisme, un résumé : http://www.espaces-marx.org/revues/LaPensee/LaPensee325/lp325crep.pdf

La religion tibétaine pré-bouddhique : le Bon
La connaissance de la religion pré-bouddhique reste très fragmentaire, puisque le bouddhisme a largement supplanté toutes les formes religieuses antérieures, ne laissant subsister que quelques pratiques traditionnelles, qui se sont maintenues à travers les siècles et qui ont souvent été considérées comme la forme religieuse du Tibet avant l’implantation de la doctrine de l’Éveillé. Il apparaît que l’expansion même du bouddhisme se fit, dans ces régions, en amalgamant et en intégrant les pratiques et les croyances antérieures, que la tradition ultérieure a désignées sous le nom de Bon .
Les sources les plus anciennes présentent déjà l’origine de la royauté sur ce pays, que les habitants désignaient eux-mêmes sous le nom de Bon : le premier roi serait descendu du sommet d’une montagne du sud-est tibétain, et, à son arrivée au pied de la montagne, alors qu’il était accueilli par les habitants de la vallée, qui lui demandaient d’où il venait, il désigna le sommet de la montagne, et ces habitants comprirent qu’il venait du ciel : ils en firent leur propre roi. Ainsi, dès les origines, le roi avait une fonction considérée comme sacrée : il apparaissait comme un être divin, qui devait organiser la religion autour de lui. Chaque roi renouvelle d’ailleurs en sa propre personne les origines mythiques de la royauté dans le pays, il est le descendant des dieux qui choisit le Tibet pour y établir sa puissance, parce que cette terre est élevée et pure.
Sous sa forme primitive, cette religion devait vraisemblablement régler les rapports des habitants avec les dieux et les démons, ceux-ci intervenant quotidiennement dans l’existence des premiers. Il semble, en effet, que la divination devait jouer un très grand rôle dans les affaires religieuses : des devins étaient attachés à la personne du roi, pour lui préciser la conduite qu’il devait tenir dans telle ou telle circonstance des affaires de l’État, en examinant sans cesse les origines mythiques de tout acte, celles-ci impliquant alors une conduite actuelle. C’est aussi toute la population qui se trouve sacerdotale , qui doit privilégier chaque instant de son existence en harmonie avec les dieux et les démons, en veillant par exemple à l’accomplissement scrupuleux des différentes cérémonies du culte, et particulièrement au moment des funérailles d’un individu quelconque, mais plus précisément de la personne royale ; de nombreux manuscrits décrivent ces rites funéraires, qui semblent bien laisser la place à une espérance de vie dans l’au-delà, ou même à une résurrection après la mort qui permet d’atteindre un nouvel état de vie. Pour assurer au défunt un heureux passage dans l’au-delà, les cérémonies rituelles prévoyaient toute une série d’offrandes, en nourriture, mais aussi en objets précieux, en sacrifices d’animaux. Les différents sacrifices étaient accomplis par des prêtres, appelés bon-po , qui, outre leurs tâches de sacrificateurs, prononçaient aussi les invocations et les hymnes liturgiques sacralisant effectivement tous les rites. Les funérailles royales étaient entourées des plus grandes cérémonies, allant même jusqu’à des sacrifices humains... Les prêtres avaient aussi pour mission de découvrir les causes des sortilèges qui pouvaient accabler les hommes et d’y remédier par des pratiques magiques, soit en offrant des dons au dieu qui était à l’origine du maléfice, soit en invoquant d’autres dieux plus puissants que celui-ci.
En pénétrant au Tibet, le bouddhisme devait donc affronter une forme religieuse dont les pratiques s’écartaient profondément de la doctrine originaire du Bouddha. Ces dispositions de la religion ancienne étaient pratiquement inconciliables avec la vraie doctrine de Éveillé : il était inadmissible, pour les bouddhistes fervents, de reconnaître les sacrifices animaux, et à plus forte raison les sacrifices humains  ; il était également impossible aux adeptes de la vraie doctrine de concevoir l’au-delà comme un séjour de bien-être et de bonheur, à l’image rendue la plus parfaite possible de la vie terrestre... Les principes mêmes du bouddhisme se trouvaient ainsi en contradiction flagrante avec la religion tibétaine, et la doctrine de l’Éveillé ne pouvait donc pas assimiler ces croyances incompatibles avec l’enseignement fondamental du Bouddha.

Malheureusement, c’est les plus mauvais cotés de cette religion ancienne qui ont subsisté, les derniers sacrifices humains ont été pratiqués en 1948, avec la présence du Dalaï-Lama qui avait 14 ans... 21 enfants sacrifiés.... c’est comme si des descendants des Incas, christianisés, continuaient d’anciennes pratiques religieuses, sous le couvert de cérémonies chrétiennes, il semble du reste que ce soit parfois....le cas..... de façon ponctuelle

Les sacrifices humains rituels, des religieux tibétains, se commettent avec un couteau rituel, le Purba : du nom d’une divinité ; Dordjé Purba

Décapité au nom des dharmapalas
La citation qui suit est, sous forme de bref extrait d’un enseignement public à ses proches disciples, de Shenphen Dawa R., un expert réputé du tantrisme bouddhique, c’est aussi le fils de Dudjom Rinpoché, leader de l’école Nyingmapa. Il s’exprime très directement. le texte complet figure sur American Buddha. Dans le cas décrit ici une personne a eu la tête tranchée par un inconnu dans une sorte de "pratique rituelle" accomplie au nom des dharmapalas, les protecteurs courroucés du tantrisme bouddhique.

"Early one morning, before the dawn light, Rinpoche (Shenphen Dawa évoque dans cet enseignement des souvenirs de son enfance. Il désigne ici son père par le titre honorifique Rinpoché) was doing his practice around 3:00 or 4:00 a.m. In the middle of his practice, someone came in and put something on the table in front of him, and made a big noise in the dark.
So Rinpoche goes looking for a torch — batteries were brought from Lhasa, and from there they came from China, so who could afford them ? — finds it, and lighting it he finds a fresh head cut off, with the brains intact. He immediately realizes that it is the head of the brother who grabbed him by the neck (le Rinpoché avait été menacé et pris à partie la veille par un créancier, et sa fratrie, pressés de recouvrer des fonds qu’il avait prêtés au Rinpoché, et ce créancier devenu colérique avait proféré des menaces publiques contre le Rinpoché). The protector could not bear to see him humiliated, so he lopped that person’s head off and brought it to Rinpoche.
From that time on Rinpoche swore never to feel any emotion, or show any emotion. He had been thinking, "Why did that man treat me so badly ?" He deserved it, but not in this way. Two days later, another brother went completely crazy and stabbed himself. Soon afterward, the third brother was riding his horse and fell. Once a protector gets angry, he won’t stop until he cuts the entire family line. You might ask, "What logic is there in hurting family members ?", but I’m trying to tell you it goes beyond logic.
So immediately, Rinpoche had to stop this, because it was spreading to the other family members. So he told the parents and relatives to come to the monastery and do prostrations in the temple and ask for forgiveness. Rinpoche accepted their petitions for forgiveness, then it was cut. It didn’t get the father and mother, but next it would have been the uncles.
The wisdom mind of the dharmapalas is such that when people are cut, they are also liberated. Don’t forget this. It is not that they are suffering. The dharmapalas have the right to take the life force away. The life force we are talking about is a vitality which is in the grasp of the dharmapalas."

Pour lire une brève biographie de Shenphen Dawa Rinpoché : http://nyingmapa.free.fr/interview_sdn.htm

Le bref passage cité ci-dessus montre que la question a eu de "l’intensité" pour Dudjom Rinpoché qui s’est certainement posé beaucoup de questions suite à cette mort horrible d’un disciple qu’il n’avait certainement pas demandée, ni souhaitée. Le trouble a dû être grand pour Shenphen Dawa Rinpoché enfant qui a découvert très tôt cette chose terrifiante. Enfin pour tous ceux qui ont assisté à ces incidents de près ou de loin ce crime horrible a dû poser beaucoup de questions. Ayons surtout une pensée pour la victime réelle elle-même, lorsque quelqu’un lui trancha la tête au nom du bouddha, afin de ne pas accepter que ce genre de crime rituel puisse bénéficier d’un climat permissif aujourd’hui "au nom du tantra" ou d’un lignage qui s’en inspire...

Nous ne pouvons certainement pas l’accepter, ni accepter qu’on le justifie, au nom de tel ou tel principe du tantrisme bouddhique, que ce soit le "karma" ou "la vision pure de l’activité éveillée des protecteurs courroucés". I serait souhaitable que tous les disciples occidentaux du tantrisme bouddhique soient toujours très attentifs à ne pas justifier l’inacceptable et l’horreur au nom de "valeurs" supposées inscrites dans ces "traditions secrètes" du vajrayana

Autre exemple de pratiques atroces :
Après la libération du Tibet par les troupes chinoises, des serfs rapportèrent explicitement que des lamas avaient pratiqué des sacrifices humains rituels incluant l’enfouissement d’enfants de serfs, vivants, pendant les cérémonies de consécration des fondations de monastère

 

 


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