Commentaire de blibgnu
sur Le principe de précaution : au nom de quels intérêts ?


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blibgnu blibgnu 29 mai 2008 19:37

JL : "Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain : gardons le principe de précaution mais appliquons-le démocratiquement."

Le hic c’est que la démocratie n’est pas - en France - utilisée de façon à rendre cela possible. Si elle était réellement participative, comme par exemple la Confédération Hélvétique et ses référendums, alors les français(es) pourraient se prononcer sur toutes leurs lois et les modifier dans un jeu d’échanges permanents avec le pouvoir législatif en effet. Mais ce n’est pas le cas...

Bien sûr cela voudrait dire changer les vieilles habitudes, non pas parler moins sans doute, mais agir beaucoup plus certainement ! Des dizaines de votes par an au bas mot... Donner au peuple le pouvoir de modifier la loi, et non plus seulement à ses représentants. Vous me direz peut être que mon exemple est fort mauvais puisque une république et une fédération ce n’est pas ’tout à fait’ la même chose smiley

Bref, ceci pour dire que je rejoins l’intervention de jcm sur "contrôle permanent de la société civile" tout là haut ^^

 

T.REX : "Le principe de précaution est censé protéger notre santé, pas notre porte-monnaie !"

Le principe de précaution ne s’applique tout simplement pas quand de puissants intérêts économiques sont en jeu, que ce soit celui de l’Etat ou ceux du privé d’ailleurs. On a déjà vu passer l’amiante et la vache folle avec cette seule logique du profit. Car ce n’est pas de notre porte-monnaie qu’il s’agit ici mais bien de celui qui ont les moyens d’influencer les députés et sénateurs... "censé" était le mot juste. Les dernières tribulations de la loi sur les OGM en est un bon exemple à mon avis.


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