Commentaire de Djanel
sur Visite du Karmapa aux Etats-Unis, portes ouvertes à Paris du Temple pour la Paix qui lui est lié


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Djanel 30 mai 2008 02:28

 

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France Tibet votre réplique est un peu courte et sans signification. Tout ce que Cug a écrit est vérifiable.

 

Quant à Monsieur Cug, je tiens à lui dire que son commentaire est remarquable par sa précision et qu’il est un condensé de tout ce que l’on peut savoir sur le Tibet. Il aurait dû le publier dans un article pour se donner une chance d’être référencé dans un moteur de recherche.

 

Malheureusement les gens ne savent rien de l’histoire et des liens historiques qui unit le Tibet à la Chine. Ils ne savent rien du rôle qu’ont joué les services secrets occidentaux dans la fuite du Dalaï lama ni des échanges et des pressions occidentales sur l’Inde pour que ce pays accueille les réfugiés tibétains.

 

Or ces réfugiés sont des nobles, des moines et des hauts fonctionnaires, c’est à dire les nantis qui sont partis avec leur richesse du tibet. Il faut savoir que le Tibet était un système féodal où 5% de la population possédait 95 % des richesses de la nation. Le dalaï lama n’est pas un démocrate mais un aristocrate. Il possède l’idéologie qui va avec. Il est en quelque sorte ce loup qui a trempé sa main dans la farine de la démocratie pour se permettre de crier haut et fort : ma main est blanche, je suis un démocrate comme vous. Il ne peut pas dire le contraire car il y perdrait sa popularité. Il faut savoir que le gourou de la secte Aoun était d’obédience tantrique. Il trouvait aussi ses idéaux dans le bouddhisme-tantrique. Il ne faut pas croire que le bouddisme-tantrique est pacifique. Il est même plutôt violent mais comme tout est conçu virtuellement depuis son exil, le dalaï lama s’en défend en disant que ce ne sont que des images mentale pour éprouver les novices. Attention, le système est aristocratique, c’est à dire qu’il y a des enseignements tenus secrets aux autres et réservés à l’élite.

 

Il y a encore quelque chose qui ne va pas avec le bouddhisme tibétain que l’on présente non pas comme une religion mais comme une philosophie dont la quête serait une connaissance de soi-même. C’est entièrement faux parce que c’est d’abord une religion fondée sur la croyance dans un au-delà avec les réincarnations. La différence avec les autres religions est que le bouddhisme-tantrique ne situe pas le bonheur dans un paradis comme les chrétiens mais dans les temps futurs après la mort dans une réincarnation ce qui revient au même car selon la constitution de notre intuition nous ne pouvons pas séparer la perception du temps avec celui de l’espace. Donc ceux qui vont vers le bouddhisme croyant rompre avec les croyances chrétiennes d’un paradis ou d’un enfer mérité retombent immanquablement dans le mêmes type de croyances. Ils n’ont fait qu’une galipette pour se retrouver dans la même position.

 

Bande de nazes, la culture occidentale offre suffisamment de philosophie pour que chacun puisse partir à la quête d’une connaissance de soi-même. Vous n’avez qu’à lire Kant. Si vous n’y comprenez rien, c’est parce que vous ne savez rien sur vous-même. De toute manière ces connaissances sont subjectives et vous seul pouvez les apprécier et vous ne pouvez pas les recevoir d’autrui sinon qu’une initiation à la réflexion pour vous aider.


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