Commentaire de Pascal J.
sur Annulation du mariage d'une musulmane non vierge par le TGI de Lille : le triomphe judiciaire des « idées » de Michel Fourniret !


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Pascal J. 2 juin 2008 12:04

Je vois bien là, KA, votre embarras sur le fait que le fondement du mensonge soit basé sur la virginité de l’épouse, et que l’on en arrive finalement à statuer d’une certaine manière sur sa moralité.

Reste à savoir maintenant, lequel de ces deux points (virginité ou sincérité) est le plus important pour l’époux. Etait-il lui aussi en mesure de prouver qu’il s’appliquait ces deux principes à lui-même avant de les imposer à son épouse, pour que ces deux "qualités essentielles" lui soit reconnues devant un tribunal ?

En supposant que le mari ait eu des relations sexuelles avant son mariage avec d’autre femmes (ce qui est fort probable), vous comprendrez qu’il ne peut exiger moralement devant un tribunal que sa future épouse soit vierge comme étant gage de sa moralité si cette qualité essentielle n’est pas respecter par lui-même. c’est une question d’égalité entre l’homme et la femme, principe énoncé dans nos lois.

Donc, la virginité ou non de l’épouse ne peut dans ce cas devenir une "qualité essentielle" et n’a donc pas à rentrer en ligne de compte dans un tel jugement.


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