Commentaire de T. Laronde
sur Le plan B (erezina)


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T. Laronde (---.---.20.108) 2 octobre 2006 18:09

Je suis comme beaucoup fatigué de la malhonnêteté intellectuelle des oui-oui.

1) La soi-disant « Europe » (qu’il faudrait déjà définir car elle n’est même plus définie par ses frontières, ni par sa culture) et qui est une usurpation du nom pour baptiser une construction politique ne fonctionne pas depuis des années précisément à cause des inepties institutionnelles exprimées dans le TCE . Et on donne donc le nom d’« europe » a une construction politique pour invalider toute opposition : car un opposant ne s’oppose pas à un choix politique (il en est d’autres), mais à l’« europe » (si l’« europe » c’est ça, vous pouvez vous la garder... Avec ou sans les bas de soie) ;

2) Pour qu’une autre politique soit possible encore faudrait-il que le pouvoir en place soit en adéquation avec le peuple. Or ce sont des dirigeants désavoués qui continuent une politique (ou une absence de politique) qui a été rejetée ;

3) Quand on est un oui-oui, on est membre d’un Coup d’Etat : car, alors que le peuple qui, d’après notre constitution, est le souverain a rejeté le TCE, la constitution a été modifiée et on trouve l’article 88-1, avec l’alinéa 2 suivant :

« [La France] peut participer à l’Union européenne dans les conditions prévues par le texte instituant une Constitution pour l’Europe signé le 29 octobre 2004. »

C’est précisément ce que le Peuple a rejeté ! Et donc un texte signé par des gouvernants désavoués prévaut sur un refus de ratification par le souverain (le Peuple).

Au mieux cela s’appelle de la forfaiture, au pire de la haute trahison...


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