Commentaire de Marc Bruxman
sur Le bandit flasheur


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Marc Bruxman 15 juillet 2008 15:07

Chaque année, 1 000 parents portent en terre leur enfant, parce que des automobilistes, des motocyclistes, des camionneurs ne maîtrisent pas leur véhicule.

Ouin, Ouin, Ouin ! Chialons ensemble mes frères par le biais de TF1 interposés. Chialons, Chialons comme dans une cour de récré parce que le grand nous as tapé. Chialons jusqu’à ce qu’un autre grand vienne proposer sa protection en échange de services qu’on a pas envie de lui rendre.

Chialons, soyons méprisables et sans dignité, attendons de notre état protecteur qu’il régle tous nos maux, nous protége de nous mêmes. Attendons en chialant qu’il nous dispense d’avoir à faire attention aux autres. Attendons en chialant qu’il nous protége du cancer, de la maladie, de la mort. Attendons en chialant qu’il nous rende heureux, épanouis et plein de joie.

Continuons tous bien d’attendre et de chialer, laissons nous abuser et uriner dessus en acceptant tout sous prétexte d’un sentiment de sécurité. Acceptons la dictature, tant que le RMI tombe à la fin du moi et qu’il permet d’acheter une télé pour y regarder TF1. Acceptons une dictature tant que la vie ne comprend plus de risques. Tant que, tel une machine, on se léve le matin pour aller à un boulot répétitif qu’on ne peut pas perdre, que la bouffe tombe, que le trajet est sans risques, que les loisirs sont sans risques, que le fait même d’exister est nié.

Quand on lit ca, il n’y a rien à sauver. Juste un bon coup de pied au cul ou une douche froide (la douche chaude c’est en permanence) pour sortir les pleurnichards de leur hibernation.

Vous l’avez voulu ? Vous l’avez eu !


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