Commentaire de claude
sur Ces « connards » de Bretons (1) : le dessinateur René Pétillon


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claude claude 30 juillet 2008 15:31

bonjour calmos,

levé du pied gauche ou orgie de chouchen mal digérée ??? smiley
je vous trouve un peu rugueux aujourd’hui !

qui plus est, l’humour dévastateur de pétillon devrait vous plaire !!!

on picole partout en france !

  • En France, plus de quatre hommes sur dix sont concernés par le risque d’alcoolisation excessive, ponctuel ou chronique. Selon l’étude "Les problèmes d’alcool en France : quelles sont les populations à risque" de l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes), près d’un homme sur deux âgés entre 25 et 64 ans est un consommateur d’alcool à risque. La proportion chez les femmes atteint plus d’une sur dix. (Relaxnews
la bretagne arrive derrière le bassin parisien ! www.irdes.fr/Publications/Qes/Qes129.pdf

 

GÉOGRAPHIE HISTORIQUE D’UNE
PANDÉMIE :
L’ALCOOLISME

 

Didier NOURRISSON

Professeur d’histoire contemporaine

IUFM de Lyon


""" (...) Mais la géopathologie naissante se construit avec tous les préjugés que lui donne la nouvelle maladie : en particulier, les médecins, qui ont défini l’étiologie de l’alcoolisme au milieu du XIXe siècle, attribuent l’origine du mal à la consommation constamment répétée de boissons distillées, les spiritueux. Ces seules liqueurs sont considérées comme “ alcools ”, tandis que les boissons fermentées, vins, bières, cidres, passent pour inoffensives et même salubres. La plupart des médecins les qualifient d’“ hygiéniques ”. La cartographie des consommations, et donc des surconsommations des alcools, fait alors ressortir aussitôt les régions à vins et les régions à spiritueux. La première enquête qui conclut par l’aphorisme “ le vin chasse l’alcool ” est réalisée par l’inspecteur général des asiles, le docteur Lunier, et publiée en 1877. Ce point de vue ne sera plus de sitôt remis en cause(...)

La carte que nous proposons ici répond au même souci démonstratif. En 1904, année “ ordinaire ” dans la décennie de plus forte consommation alcoolique jamais enregistrée dans notre pays, deux France semblent s’opposer : une France du Nord-Ouest, alcoolique au dernier degré, une France vinophile du Sud.

Les contemporains en tirent plusieurs conséquences :

- la construction folklorique, largement fantasmatique, à la limite du racisme, de types régionaux de buveurs  : le Breton, ivrogne incorrigible, le Normand, alcoolique notoire. Des régions entières et leurs populations sont alors marquées du sceau de la disqualification sociale.(...)""""

- en revanche, les régions de la France du Sud reçoivent un brevet d’immunité alcoolique et leurs consommations, en particulier le vin, bénéficient dès lors, d’un label de salubrité.

- les premières campagnes antialcooliques vont porter sur les boissons distillées et concerner principalement la France du nord-Ouest, jugée en danger de “ dégénérescence ”. Les boissons hygiéniques sont même dégrevées de taxes et leur consommation ouvertement encouragée. Il faudra attendre les années 1930 pour qu’on découvre l’œnolisme. Ainsi les militants antialcooliques ont souvent été les fourriers de l’alcoolisme ! (...)"""


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