Commentaire de geo63
sur Les entrailles du classement


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geo63 7 août 2008 17:26

L’article me paraît équilibré et il présente parfaitement les critères pris en compte dans ce désormais fameux classement de Shangaï.
Parmi les éléments qui font que l’Université Française est mal classée il y a pour moi un point important, vaguement mentionné, mais qui entre en ligne de compte beaucoup plus qu’il n’y paraît dans l’estimation globale : c’est l’éparpillement de notre sytème. Il y a bien sûr d’abord cette dualité irréversible Ecoles d’Ingénieurs (innombrables depuis les très grandes jusqu’aux très petites...) - Universités (85 répertoriées) avec des activités de recherche disparates (surtout dans les Ecoles). A ma connaissance certaines de celles-ci sont analysées à part dans le classement (c’est vrai pour l’X, l’ENS , les Mines, notamment). C’est un premier point qui complique sans doute beaucoup l’évaluation des "experts" de Shangaï. Comment prennent-ils en compte les interactions fortes Ecoles-Universités ? Exemples : X et Paris XI, ENS et Paris VI....D’une façon générale comment sont-ils capables de naviguer dans cette extraordinaire toile d’araignée.
Deuxième point peu évoqué : la dissémination des IUT et des "antennes universitaires" dans des petites, voire très petites villes qui correspondent à la volonté d’un potentat politique local à un instant donné. Cette situation est particulièrement préjudiciable aux enseignants-chercheurs (Pr et MCF) coupés géographiquement de la recherche... et cela en fait du potentiel perdu !!
Personnellemnent j’aurais souhaité que cette situation soit discutée (et bien d’autres choses) avant de promulguer hâtivement la LRU qui donne plus de pouvoir aux Présidents, pour quoi faire ??


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