Commentaire de Marc Bruxman
sur Liberté conditionnelle pour Marina Petrella
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Marina Pettrella a été une criminelle politique, et ce dans le climat trouble de l’italie de cette époque. Si on doit parler de nazis, il faudrait plutôt citer les instigateurs du réseau gladio et certains hommes politiques Italiens qui n’ont pas hésiter à s’allier à la mafia.
Dans ce cadre Marina Petrella était une réfugiée politique, qui a agi par conviction et révolte. Rien à voir avec des plénipotentiaires qui mettent leur pouvoir au service d’idéologies fascisantes et racistes.
Non non et non ! On parle d’attentats terroristes et de meurtre. Ce n’est pas justifiable. Que le motif soit le racisme ou une conviction autre n’a rien à voir la dedans.
Et même si effectivement les résistants français étaient officiellement des terroristes, et bien que je sache :
- L’italie n’a jamais été envahie.
- L’italie avait un gouvernement démocratiquement élu.
Mitterand n’aurait jamais du protéger une meurtriére. Et le fait de tourner la page n’exclut pas un jugement. C’est au juge de prendre en compte les éventuels regrets et le fait qu’elle n’est plus militante afin d’adapter la peine.
Je suis pour le fait qu’elle soit jugée et je suis aussi pour le fait que la peine soit adaptée du fait du très long délai écoulé entre le crime et le jugement (considérant qu’il n’y a pas eu de délits entre temps). Ce n’est d’ailleurs pas valable que pour elle. Je me suis toujours dit que si j’étais juré je serai enmerdé de devoir condamner quelqu’un pour un crime commis il y a 20 ans quel que soit ce crime. Maintenant la culpabilité doit être reconnue et surement une peine prononcée de façon symbolique. Car ce genre de crimes est trop grave pour rester impuni.