Commentaire de Paul Villach
sur Un objet érotique inattendu, le verre de bière
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@ Vincent
Vous mettez le doigt sur ce qui nous différencie.
Vous êtes bien le produit de la théorie promotionnelle de l’information que diffusent les médias et l’École aujourd’hui : parler de la forme, pour ne jamais traiter du fond !
Or, le formalisme en vogue n’est jamais qu’un leurre de diversion ! Il est tout de même intéressant de repérer les leurres mis en oeuvre pour identifier les réflexes qu’ils visent à déclencher. Évidemment, il faut connaître la gamme de réflexes dont l’être vivant est équipé, et l’inventaire des leurres à disposition.
Je vois que vous vous focalisez sur "la métonymie" et "l’intericonicité" : sans doute les découvrez-vous et n’ aviez-vous pas idée de leur importance pour la compréhenson d’une image. Mais voyez comme dans ces publicités-ci bien d’autres procédés sont utilisés.
Et, comme je vous l’écrivais récemment, il existe des procédés structurels de l’image qu’il faut observer, de même qu’une maison a un toit, une porte, des fenêtres.
Pouvez-vous reprocher à qui vous décrit une maison, de parler de la porte, du toit, de la cheminée, du balcon, ou des fenêtres si ces structures permettent de l’identifier ?
Si vous vous écartez des procédés d’expression, vous tombez dans la paraphrase et le verbiage qui ne reposent sur aucun fait d’observation ! C’est en général ce type de glose qui est appelée "lecture de l’image".
Ce qui m’importe, c’est l’information et les stratégies qui sont utilisées pour faire adhérer à son insu une personne à une idée, un homme ou un produit !
Que cette information provienne de telle officine ou de telle autre importe peu !
Il est rare que l’information publicitaire rencontre une critique que mettent à nu ses procédés. Cette critique est pourtant la seule façon de ne pas laisser le champ libre aux divagations et hallucinations qu’elle entend faire admettre. Paul Villach