Commentaire de armand
sur Le capitalisme profite impunément des carences de régulations de la mondialisation aux dépends des salariés


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armand armand 12 octobre 2006 10:55

Le silence le plus assourdissant (pour utiliser une expression aux effets faciles) dans la campagne présidentielle se situe bien là : quesition à chaque candidat, comment envisage-t-il (ou elle) le rôle de l’Etat par rapport aux forces supranationales que sont l’Europe, la BCE et les marchés financiers dans leur totalité ? Et pensent-ils (ou elles) agir contre le gouffre croissant qui sépare le commun des mortels, promis à un appauvrissement progressif, et l’« hyper-classe » pour uiliser le terme d’Attali, dont la richesse, aux USA en particulier, s’est multipliée par cinq au cours des dernières années ? Je ne veux pas pontifier, mais l’Etat doit sa raison d’être à la protection qu’il offre à ses administrés contre la violence, celle, physique, le fait de criminels ou d’envahisseurs, et celle, économique, liée de plus en plus de la mondialisation, qui détruit des emplois et érode les salaires tout en permettant à quelques-uns de tirer à eux toute la couverture.

Et j’aimerais que nos sémillant(e)s candidat(e)s fassent l’aveu de leur impuissance, de leur cantonnement au rôle d’administrateurs d’une sous-préfecture de l’Euroland, dont l’autorité (pour citer une expression que j’ai déjà utilisée) s’exerce uniquement par le biais de tracasseries infligées à ceux qui n’ont pas la capacité de nuisance suffisante de s’y opposer.

On peut aussi préférer une autre politique...


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