Il y a des moments où l’hypocrisie capitaliste éclate au grand jour :

1. quand un pays du tiers-monde est endetté, le FMI lui met un corset et se met à chanter les louanges du marché, du libéralisme, de la libre entreprise et de l’obligation pour l’Etat de ne pas intervenir. DSK, homme de "gauche" à la tête du FMI, félicite les USA pour leur saine réaction : le plan Paulson. C’est à vous donner des envies de meurtre.

2. Certains envisagent même de mettre à contribution les "Riches" pays arabes qui se sont "enrichis" avec le pétrole (les salauds !). Pourquoi aideraient-ils un fauve qui ne leur veut aucun bien ? étant déjà dans la merde la plus totale, pourquoi aideraient-ils un Etat aussi méprisant et fourbe qui se remettrait immédiatement à utiliser leur argent pour aider Israel ? Merde pour merde, autant crever debout.

3. Tout le baratin sur la liberté, la démocratie, les droits des citoyens est mis sous la bâche car c’est la crise. Aux grands maux les grands remèdes et on nous explique qu’il faut accepter que Paulson fasse ce qu’il veut après le vote des 700 MDs de dollars. Autrement dit, tant que ça va bien, tant qu’on bouffe comme dix, tant qu’on est dans le confort, on se gargarise de mots creux. Si ça tourne au vinaigre, on imite les pires dictatures. Or, les USA en tête, le monde développé a pris la sale habitude de juger dictatoriaux tous les Etats pauvres qui ne lui plaisent pas. Pourtant, eux, la crise, ils y sont depuis toujours...mais ça n’a pas l’air d’être une explication pour ces tartuffe US. Quand eux serrent la vis aux citoyens, c’est enrobé et huilé pour que ça passe. Quand un pays du tiers-monde fait la même chose, c’est une dictature.

Vive la crise !