Commentaire de Emile Mourey
sur Vercingétorix, -52 av. J.-C. du muret LE CREST 63450


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Emile Mourey Emile Mourey 8 octobre 2008 09:03

@ Gasty

Votre article montre à l’évidence la grande confusion qui régne en France au sujet de la localisation de nos anciennes capitales gauloises, Gergovie et Bibracte.

Et il ne faut compter sur les médias pour éclaircir la question tant règne le "copinage" entre les journalistes chargés de la Culture et les archéologues qui les informent. La meilleure preuve est le prix "Morvan" que vient de recevoir la journaliste bien connue du Figaro, Anne-Marie Roméro, pour la rédaction de son livre sur le mont Beuvray qui actualise les thèses des archéologues du Centre archéologique européen, rédaction de livre que lui ont donné à faire - et l’avantage -.... les archéologues de ce dit mont Beuvray (fausse Bibracte pour moi et mes amis)... au moment où celle-ci commençait à émettre des doutes (semble-t-il, suite à une conversation téléphonique que j’ai eue avec elle).

Le débat public n’aura donc pas lieu... Je cite l’article "la preuve par la pioche" du site arafa que vous indiquez en référence : Régulièrement, la presse aime relancer le débat sur la localisation des sites d’Alésia de Gergovie ou de Bibracte : "science officielle" contre "gens du terrain" soucieux de donner tort à leur inventeur, Napoléon III . La polémique tient du combat d’arrière garde : au XIXe siècle, tout érudit local se devait de prouver que "son" site collait le mieux au récit de la Guerre des Gaules. Du désir à la réalité, il y a un fossé. Ou plutôt... des fossés, relevés par les archéologues. Aux savantes interprétations, ces derniers opposent mille faits objectifs : plans, armes, pièces d’équipement et projectiles d’artillerie datés de l’époque césarienne, inscriptions... Inexplicables hors du contexte de la Guerre des Gaules, ces objets sont évidemment absents des autres sites. Ils sont pourtant de ceux qui font toute la différence entre le "possible" et le "plausible".
(extrait du catalogue de l’exposition de Bibracte "sur les traces de César").

Face à ces "têtes de pioche", votre esprit réaliste qui vous fait voir Gergovie dans l’ancienne ville fortifiée qui se dresse sur l’éperon du Crest comme le nez au milieu d’une figure est automatiquement classée comme "savante interprétation" et vous condamne au nom de la vérité officielle.

Dommage que les commentateurs d’Agoravox perdent leur temps à chercher la paille dans l’oeil des politiques, éternelles têtes de turc de notre société, et ne voient pas la poutre qui est dans l’oeil de certaines technostructures mafiosantes qui conditionnent les cerveaux de nos malheureux concitoyens.


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