Commentaire de Gilles
sur Faut-il moraliser le capitalisme ?


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Gilles Gilles 21 octobre 2008 15:42

Marc

la Morale à la Smith est plus complexe et plus réfléchit. Incomplet à mon sens et innaplicable pour forger les bases d’une idéologie, mais qui est dans l’essence du libéralisme le plus pur (qui en devient un dogme)

Adam Smith, professeur de philosophie moraleà l’université de Glasgow,

Dans ce livre, il essaie de comprendre comment l’
individu, considéré comme égoïste, parvient à porter des jugements moraux qui font passer son intérêt personnel au second plan. Smith affirme que l’individu peut en fait se placer dans la position d’un tiers, d’un observateur impartial, qui peut donc s’affranchir de son égoïsme et fonder son jugement sur la sympathie.

Smith s’interroge sur l’origine de la capacité qu’ont les individus de porter des jugements moraux sur les autres mais aussi sur leur propre attitude. Smith commence par affirmer, contre les théories de l’égoïsme et de l’intérêt, le caractère désintéressé de certains de nos jugements.
[19]. Selon lui, chacun de nous a en lui-même un « homme intérieur », capable de se placer à distance de ses propres passions et intérêts, afin de se constituer en « observateur impartial » de soi-même, capable de témoigner son approbation ou sa désapprobation morale à l’égard de ses propres actes, et dont nous ne pouvons ignorer le jugement. Certains voient dans cette thèse une anticipation du concept de surmoi (lequel est pourtant une instance inconsciente)[20].

Pour finir..... cetet réflexion intéressante qui fustige les néolibéraux du marché contemporain

Pour Smith, la richesse de la nation, c’est l’ensemble des produits qui agrémentent la vie de la nation tout entière, c’est-à-dire de toutes les classes et de toutes leurs consommations. L’or et la monnaie ne constituent donc plus la richesse, elles n’ont en elles-mêmes aucune autre utilité que celle d’intermédiaire de l’échange[24]. Adam Smith rejoint donc la vision de la monnaie proposée par Aristote dans l’Antiquité[25] . Pour lui, l’origine de la richesse est le travail des hommes. Il pose ainsi les bases de la doctrine de la valeur travail, qui sera pleinement théorisée au siècle suivant par David Ricardo


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