Commentaire de Castor
sur À Douai, le droit a été remis à l'endroit !
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Foudraiden,
je ne peux vous suivre sur la seconde partie de votre argumentaire...
Il me semble qu’il y a une vraie question de société qui se résume à "la culture musulmane se dissout-elle dans la République laïque" ?
Toute discrimination fondée sur le sexe doit être écartée au nom d’un principe républicain d’égalité.
La question de la virginité rejoint à mon sens celle du voile ou de la place de la femme dans certaines conceptions étroites de la religion musulmane.
L’Islam tolérant et ouvert a toute sa place dans notre pays.
Vous trouverez des grincheux pour s’en offusquer mais votre analyse d’une société où "l’arabe a toujours tort" me paraît exagérée et, en tout cas, elle me semble procéder d’une analyse partielle, partiale et inexacte.
Tout ce que vous dites serait repris à l’aide d’exemples inverses par des nationalistes et l’affrontement de "faits" mènerait à tout sauf à un débat.
Je rappelle qu’en son temps, la France a eu peur du polonais, de l’italien, pour des motifs différents mais néanmoins tout aussi forts. Cette réaction me semble humaine mais elle se dissout dans le temps et dans la bonne assimilation par chacun des différences de l’autre.
Peut-être le "travail" est-il plus difficile en raison de racines culturelles différentes, mais ce travail est réciproque, ce que beaucoup semblent oublier.
Car il ne s’agirait pas de penser que seuls les droits existent. Les devoirs sont aussi présents, et le premier d’entre eux est de respecter les principes qui ont fondé notre République et ont, en des temps anciens, éclairé le monde.
Le drame, à mon sens, est que d’un côté comme de l’autre, les braves gens souffrent des excès d’une minorité.
Vous ne pouvez par ailleurs prétendre que "les prisons sont remplies d’arabes et de musulmans" en sous-entendant qu’ils y sont enfermés à tort.
C’est là un discours partisan qui dessert tout le monde et renforce d’un côté le sentiment d’être mis à l’écart, de l’autre celui d’être agressé.
Comme dans un divorce, dans une dispute d’enfants, dans une bagarre, celui qui croit qu’il y a d’un côté une oie blanche, de l’autre un loup avide de sang est d’une naïveté coupable.