Commentaire de hypos
sur EHS : Petite histoire d'un scandale sanitaire
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@JFC
Je suis votre raisonnement et y adhère en grande partie. Effectivement, seuls des tests spécifiques permettent de détecter si le sujet est oui ou non atteint d’EHS car il est clair que l’on peut aussi mettre les malaises sur le compte d’une "hyper anxiété". C’est donc à partir d’un diagnostic posé après examens que j’ai pris en considération le problème spécifique de ma soeur et non pas sur son seul "témoignage".
Ma formation de base étant scientifique, j’ai tendance à adopter en général une posture de "doute légitime" et d’attendre des preuves pour poser un avis.
Dans cette histoire, je régis face à des examens mais j’entends bien également qu’une partie des symptômes peut être aussi désormais aggravée par un état de faiblesse et d’anxiété.
Face à ce problème, le déni définitif tout comme l’acquiescement aveugle sont l’un comme l’autre, en l’état des recherches, des attitudes extrêmes qui manquent d’objectivité et de "réalisme". Vigilance et principe de précaution me semblent être mieux adaptés.
De la même manière, encourager partout la prolifération d’antennes n’est pas plus raisonnable que d’interdire arbitrairement ce type d’installations. La solution la plus équilibrée pourrait être de permettre à tout le monde de choisir en connaissance de cause son lieu de résidence, d’informer davantage le public, de limiter la concentration d’antennes en milieu urbain, de limiter également la puissance de ces antennes et de préserver des "zones blanches" pour qui le souhaitent.