Commentaire de Surya
sur Mekong : découverte de 1000 nouvelles espèces
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Merci pour votre article intéressant, et pour les photos. J’aime bien le petit scolopendre rouge, notamment.
Je suis en désaccord pourtant sur un point : comme vous le dites, on découvre ces espèces, elles existaient déjà depuis longtemps, donc cela ne veut pas dire que de nouvelles espèces apparaissent pour compenser les pertes de celles qui disparaissent. Et cela ne recrée pas une sorte d’équilibre en terme de nombre d’espèces vivant sur Terre. Certes, de tous temps des espèces ont disparu, mais là, les activités humaines accélèrent trop le processus. Et puis, quel dommage, toutes ces espèces qui disparaissent !
Au Cambodge, il ne reste pratiquement plus de tigres, et des campagnes d’information sensibilisent là bas les villageois à la protection des tigres, qui sont également les victimes de superstitions.
D’autres animaux sont gravement menacés, comme le Kouprey (désolée les liens sont en anglais). C’est une sorte de buffle.
Le journal en ligne Ka Set Info consacre une rubrique spéciale environnement où l’on voit que la nature est menacée là bas, comme partout ailleurs. Il y a aussi le dauphin d’eau douce, et un espèce de petit crocodile dont je ne me rappelle plus le nom, qui sont menacés.
Au Cambodge toujours, où la forêt est restée infréquentée pendant si longtemps (guerre, mines...), de nombreuses espèces sont passées totalement inaperçues jusqu’à très récemment, et c’est pourquoi on en découvre aujourd’hui beaucoup là bas. Mais avec la déforestation massive de la jungle en Asie du Sud est, beaucoup de nouvelles espèces que l’on découvre maintenant disparaîtront bientôt.
Je suis sûrement un peu mauvaise langue, ou peut être alarmiste, mais je crois qu’on est contents de les avoir découvertes aussi et surtout parce qu’on aurait trouvé dommage de ne pas l’avoir fait avant qu’elles ne disparaissent. Comme si la déforestation, ou la polution des fleuves, était une fatalité dont l’homme n’était en aucune façon responsable, et dont il faut bien subir les conséquences, tout en reconnaissant l’urgence de répertorier ces espèces.